Rifugio Ponti -Bocchetta Roma - Bivacco Kima
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Après le passage la veille du Passo Corna Rossa dans des conditions neigeuses mais peu difficiles, nous accédons au Sentiero Roma. Les conditions météo sont excellentes; il n'en va pas de même du terrain dont les zones ombragées Nord ou Nord Ouest sont annoncées comme étant très enneigées. Il est toujours plus difficile de descendre les névés raides que de les monter...
Les informations fiables sont rares: nous n'avons croisé à Ponti qu'un seul alpiniste qui avait fait tout le Sentiero dès le 20 juillet. Pour lui, tout était "sans problèmes", même la descente Est du col Camerozzo avec 2 chaînes cassées. Les surhommes ne sont pas de bons conseillers pour les gens normaux !
Départ à l'aube. La montée est rapidement en bonne luminosité. Quelques névés courts, raides, sont à traverser. Rien de bien ennuyeux. Nous sommes dans les temps en arrivant au col. La chaîne apparaît tout de suite: vite mis dans l'ambiance !
Préparation pour affronter les difficultés: baudrier, corde sur le haut du sac, gants, serrer le casque.
Dernier coup d'oeil: la large vue vers le Passo del Cameraccio ne m'inspire pas du tout... Neige en masse malgré l'exposition plein sud. Ce versant, face à nous, se ferait à la montée. Mais qu'en est-il du versant Ouest, raide et ombragé, assurément sans l'aide des chaînes qui seront sous la neige ?
Descente de cette Bocchetta: tant que la chaîne est accessible, l'avance est bonne. Puis vient un premier névé raide où nous trouvons une broche sur une dalle. Crampons et mise en place d'une main courante. Plus bas, l'aide du piolet suffira. Heureusement, il se plante facilement.
Puis on range le tout et la descente se poursuit, avec chaînes en bien des endroits. Un petit mur d'une dizaine de mètres se descend aisément, grâce à la chaîne. Sur la fin, la pente faiblit, mais elle est entièrement en neige. A nouveau, matériel alpin, crampons, précautions. On arrive en bas en bon état, en ayant regardé filé les heures.
Maintenant, nous visons les flancs au soleil, direction Kima. On nous avait conseillé de ne pas perdre d'altitude, de rester ainsi entre 2600 et 2700m, pour filer vers Kima. Mais, ne connaissant pas précisément la topographie des lieux, nous craignons des longues traversées de névés raides. On prend donc le sentier traditionnel, sans neige, qui descend de 300m et remonte sur la moraine jusqu'au bivouac. On y arrive, il est 11 heures ...
Dès lors, il faut décider: affronter le Cameraccio, ou descendre dans le Val di Mello, pour la nuit.
Soudain surgit l'unique personnage du jour: skyrunner, pieds nus dans ses pantoufles, vêtu de quelques grammes de nylon. Il est parti il y a 4 heures de Filorera, à 800m, a vite gravi la vallée di Preda Rossa, passé à Ponti, trotté en descendant la Bocchetta, et arrive à Kima par le bas, même trajet que nous. Il arrête son chronomètre, le temps de causer un peu. Lui connaît le coin. Et il décide de renoncer à poursuivre. Trop de neige en vue. Il va descendre vers San Martino. Nous salue, enclenche son chrono, et repart par où il était arrivé, en courant vers la vallée.
Sa décision signifie, pour nous également, le choix raisonnable: descente. Mais aucune carte ne nous donne une trace directe de descente vers Pioda, depuis Kima. Et impossible de savoir par où est passé notre coureur à turbo... On suivra donc le tracé GPX obtenu sur internet en préparant la randonnée. Programme de l'après-midi: 1700 m de descente. Ça va durer :-(
Les informations fiables sont rares: nous n'avons croisé à Ponti qu'un seul alpiniste qui avait fait tout le Sentiero dès le 20 juillet. Pour lui, tout était "sans problèmes", même la descente Est du col Camerozzo avec 2 chaînes cassées. Les surhommes ne sont pas de bons conseillers pour les gens normaux !
Départ à l'aube. La montée est rapidement en bonne luminosité. Quelques névés courts, raides, sont à traverser. Rien de bien ennuyeux. Nous sommes dans les temps en arrivant au col. La chaîne apparaît tout de suite: vite mis dans l'ambiance !
Préparation pour affronter les difficultés: baudrier, corde sur le haut du sac, gants, serrer le casque.
Dernier coup d'oeil: la large vue vers le Passo del Cameraccio ne m'inspire pas du tout... Neige en masse malgré l'exposition plein sud. Ce versant, face à nous, se ferait à la montée. Mais qu'en est-il du versant Ouest, raide et ombragé, assurément sans l'aide des chaînes qui seront sous la neige ?
Descente de cette Bocchetta: tant que la chaîne est accessible, l'avance est bonne. Puis vient un premier névé raide où nous trouvons une broche sur une dalle. Crampons et mise en place d'une main courante. Plus bas, l'aide du piolet suffira. Heureusement, il se plante facilement.
Puis on range le tout et la descente se poursuit, avec chaînes en bien des endroits. Un petit mur d'une dizaine de mètres se descend aisément, grâce à la chaîne. Sur la fin, la pente faiblit, mais elle est entièrement en neige. A nouveau, matériel alpin, crampons, précautions. On arrive en bas en bon état, en ayant regardé filé les heures.
Maintenant, nous visons les flancs au soleil, direction Kima. On nous avait conseillé de ne pas perdre d'altitude, de rester ainsi entre 2600 et 2700m, pour filer vers Kima. Mais, ne connaissant pas précisément la topographie des lieux, nous craignons des longues traversées de névés raides. On prend donc le sentier traditionnel, sans neige, qui descend de 300m et remonte sur la moraine jusqu'au bivouac. On y arrive, il est 11 heures ...
Dès lors, il faut décider: affronter le Cameraccio, ou descendre dans le Val di Mello, pour la nuit.
Soudain surgit l'unique personnage du jour: skyrunner, pieds nus dans ses pantoufles, vêtu de quelques grammes de nylon. Il est parti il y a 4 heures de Filorera, à 800m, a vite gravi la vallée di Preda Rossa, passé à Ponti, trotté en descendant la Bocchetta, et arrive à Kima par le bas, même trajet que nous. Il arrête son chronomètre, le temps de causer un peu. Lui connaît le coin. Et il décide de renoncer à poursuivre. Trop de neige en vue. Il va descendre vers San Martino. Nous salue, enclenche son chrono, et repart par où il était arrivé, en courant vers la vallée.
Sa décision signifie, pour nous également, le choix raisonnable: descente. Mais aucune carte ne nous donne une trace directe de descente vers Pioda, depuis Kima. Et impossible de savoir par où est passé notre coureur à turbo... On suivra donc le tracé GPX obtenu sur internet en préparant la randonnée. Programme de l'après-midi: 1700 m de descente. Ça va durer :-(
Tourengänger:
JeanM

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