Canal du Midi : vélo familial itinérant de Béziers à Toulouse


Publiziert von Bertrand , 20. April 2015 um 15:47.

Region: Welt » Frankreich » Languedoc-Roussillon » Midi-Pyrénées
Tour Datum: 6 April 2015
Mountainbike Schwierigkeit: L - Leicht fahrbar
Wegpunkte:
Geo-Tags: F 
Zeitbedarf: 4 Tage
Strecke:Béziers - Le Somail - Carcassonne - Port Lauragais - Toulouse (215km)

Une grande classique de la rando cyclotouriste dans le sud de la France le long de l'extraordinaire du Midi, oeuvre phare du règne de Louis XIV, classé aujourd'hui au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Nous sommes partis en mode "3 générations" avec Cécile (13a) et Arnaud (10a), leurs parents (Agnès et moi) et leurs grands-parents (grand père en général à vélo, mamie courageusement au volant de la voiture-balai...c'est elle qui aura connu les plus fortes émotions !).

4 jours de grand beau froid sont annoncés dans le sud pour ce WE de Pâques, on est évidemment pas les seuls à flairer le bon coup, il faudra donc près d'1h30 jeudi en fin d'après-midi pour effectuer la portion Coppet - Bardonnex (20 km) du contournement de Genève. Mais avec 5 vélos et du matériel d'escalade et de ski-alpinisme pour le retour, l'option train n'en était pas vraiment une - sans parler du besoin d'une voiture-balai pour les bagages (encore un peu tôt en saison pour le mode camping-carriole que nous utilisons habituellement). L'Hotel Lemon de Romans nous a gentiment attendu jusqu'à 22h et nous étions donc le lendemain pile au RV pour retrouver grand-père et mamie devant leur hotel de Béziers.

Le coup d'envoi est donc donné à 11h, mamie au volant de la voiture balai dont nous avons programmé le GPS pour se retrouver dans le village de Poilhes à l'heure du déjeuner, les 5 autres à vélo. Quelques remarques générales s'imposent d'emblée :

- le Canal du Midi n'est pas un itinéraire cyclable à proprement parler  : pas la moindre signalétique sur les 150 premiers kms, seule la partie finale entre Port Lauragais et Toulouse est goudronnée et balisée, pour le reste il faut se débrouiller (le topo spiralé de Bikeline est vivement recommandé) tout seul sachant que le chemin de halage est parfois en bon état, parfois passablement destroy et plus adapté à la marche. Si on veut dépasser les 10km/h sans trop se faire secouer, il faut emprunter les variantes, jamais balisées évidemment mais bien décrites dans le topo en question. Il s'agit en général de petites routes tranquilles MAIS avec de temps à autre un bout dangereux et également un peu plus de relief (bon rien de trop méchant quand même). Bref ne pas imaginer se retrouver sur un clone languedocien des bords du Danube...

- 9/10ème des gens le parcourent dans le sens W-E, donc de Toulouse à Béziers, c'est aussi dans ce sens là que le topo Bikeline le décrit. On a vite compris pourquoi : s'il fait mauvais au nord et beau au sud (configuration fréquente, avec la perspective excitante de laisser les petits copains restés au pays affronter seuls la flotte), la Tramontane se chargera rapidement de faire chuter la moyenne (du moins celle des idiots comme nous ayant choisi le sens inverse...)  dans la zone single-digit. Sans parler des jérémiades des enfants, évidemment. On avait choisi le sens opposé pour limiter le trajet de départ et pour avoir le plaisir de finir en apothéose à Toulouse, mais à refaire...

- chapeau bas à grand-père qui s'était vilainement blessé en skiant 10 jours plus tôt mais avait tenu à faire le voyage, expliquant que "pédaler faisait moins mal que marcher" et que "le mouvement ne pouvait qu'aider la guérison". Au final il serrera les dents chaque jour un peu plus fort à pied comme à vélo avant d'apprendre en rentrant à Paris que les arrachements ligamentaires bénins diagnostiqués au départ avaient embarqué avec eux une petite copine - une fissure du péroné pour laquelle un repos absolu ou presque était vivement conseillé (!)

- contrepartie (car il y a toujours un coté positif dans la malchance) : il prendra un peu plus souvent place dans la voiture balai aux coté de mamie. Une mamie bien vaillante que nous bazardions joyeusement dans la nature avec comme seul viatique les indications du Tom-Tom pour nous retrouver à la pause de midi ou à l'hôtel du soir. Entre les erreurs de la carto GPS l'amenant à s'enferrer de temps à autre sur des chemins de terre, les mauvais contacts coupant l'alimentation de l'engin en pleine zone critique et le cauchemar absolu que constitue la circulation dans les ruelles du centre historique de Toulouse...les frayeurs furent nombreuses. Les coups de fil désespérés sur nos portables aussi, d'ailleurs. Tout y est passé, à commencer par se trouver coincé sur une piste boueuse entre 2 gros blocs de rocher sans pouvoir ni avancer ni reculer...mais je garde le meilleur pour la fin !

- Moralité : nous nous sommes tous engagés, lors du prochain voyage familial, à ce que les pédaleurs se sacrifient en alternance pour rester toujours avec elle. Arnaud, aussi passionné de technique que parfois paresseux à bicyclette, s'est déjà porté candidat !


J1 : Béziers - Le Somail, 44km

La sortie de Béziers donne le ton, avec l'impressionnante série des 9 écluses de Fonserannes empilées l'une au dessus de l'autre qui permettent au canal de prendre pied au dessus de littoral. On passe ensuite juste à coté du tunnel de Malpas ou le canal passe sous terre sur 1km. La suite est assez tranquille, il fait encore bien doux et le vent annoncé ne s'est pas encore levé - patience, on ne perd rien pour attendre. Les retrouvailles de midi se font sans le moindre obstacle (ce sera à peu près la seule fois...) dans le joli village de Poilhes avec quelques tables de pique-nique idéalement placées au bord du canal.

Evidemment on ne va pas s'en tirer tout le temps à aussi bon compte...le spécialiste incontesté des crevaisons (moi) va pourtant trouver son maître puisque c'est Agnès qui a l'honneur d'ouvrir les hostilités juste après le tunnel (km 10 - on a déjà fait bien mieux en crevant 2 fois dans les 2 premiers km du Neckarradweg). Pas de souci, j'égalise 10 km plus loin en retrouvant ma roue arrière à plat sitôt achevé le pique-nique de midi à Poilhes. Bon on ne crèvera plus jusqu'à Toulouse, on reste quand même loin d'Innsbrück - Vienne il y a 12 ans (15 crevaisons sur 6 jours, carriole comprise...).

Un petit détour à l'Intermarché de Capestang s'impose pour restocker des chambres à air. Je retrouve rapidement le reste de l'équipe au bord du canal juste à la sortie du patelin. Ils sont montés à bord d'une péniche...déjà fatigués de pédaler au bout de 20 km ? Que nenni, ils ont simplement été recrutés (je me fais d'ailleurs également harponner au passage !) comme figurants bénévoles d'une homologation de péniche touristique : il s'agit de se regrouper successivement à l'avant, à l'arrière, sur les bords...de l'embarcation pour s'assurer qu'elle ne chavirera pas en situation réelle.

Test réussi, mais pas le temps de rester pour l'apéro...car la journée est loin d'être achevée : non seulement il reste près de 30km, mais en outre nous avons droit au 1er (le 1er d'une longue série, je précise...) coup de fil désespéré de mamie au volant de la voiture balai. Nous avions programmé le GPS sur le B&B du soir au Somail, mais pour une raison encore nébuleuse le diabolique engin l'a amené sur un chemin de terre enserré de gros blocs, elle ne peut plus ni aller en avant ni faire 1/2 tour...une bonne âme locale viendra lui porter finalement secours et on se retrouvera tous sans encombre aux chambres d'hôtes de  l' Aur Blan. Cadre et accueil exceptionnel qui resteront le clou du séjour dans ce merveilleux village, étape incontournable sur le Canal du Midi.


J2 : Le Somail - Carcassonne, 65 km

Avec 65km c'est la plus longue étape du circuit, de surcroît plutôt accidentée car l'état dégradé du chemin de halage du Canal du Midi sur de nombreuses portions oblige à de fréquentes variantes par les petites routes des coteaux avoisinants. Pas de souci, tout est aussi bucolique sur le terrain que ce que la carte suggère, mais la tramontane prévue est bien au RV et nous livrons une interminable bataille arque-boutés contre les rafales, les plus vicelardes soufflant évidemment de face dans les montées les plus raides. Presque tout le monde mettra pied à terre à un moment ou à un autre...

 C'est au  village de Puichéric que nous retrouvons à midi une mamie stoïquement retranchée dans la voiture balai postée seule devant l'église, le patelin est désert, pas le moindre café ouvert, le vent s'engouffre partout et il est de plus en plus froid, nous pique-niquons avec obstination abrités sous le porche de l'église avec 4 couches de vêtements...debouts bien sûr...Grand-père (vite rejoint par Arnaud !)  jette légitimement l'éponge pour piloter la voiture-balai jusqu'à Carcassonne l'après-midi. Il pourra se vanter d'avoir infligé à sa patte folle la plus dure section du voyage - et de loin : l'après-midi se déroule en effet davantage sur les bords du canal, certes ça secoue un peu plus mais les célèbres platanes du Canal du Midi coupent (bon, un peu...) le vent de face et les effectifs survivants parviennent finalement au pied la célèbre Citadelle sur les coups de 17h.

Les ruelles étroites de la vieille-ville bloquent la Tramontane, le soleil est de retour, une poignée de gaufres bien garnies achève de redonner le moral à papa et se deux femmes - bref nous prenons nos quartiers dans la (magnifique) Auberge de Jeunesse située à l'intérieur de la Citadelle avec une énergie retrouvée. Bon inutile d'insister sur la splendeur des lieux, évidemment envahis par des hordes de touristes polyglottes en ce WE Pascal. Grand-père est allé consciencieusement achever de fissurer son péroné en visitant le château et les remparts avec son petit Arnaud, mamie est allé nous dénicher le meilleur resto du voisinage pour aller dîner. Selon nos critères : pas loin pour ménager notre invalide, pas cher pour ménager le budget familial, nourrissant pour pédaler contre la Tramontane le lendemain, le tout sans renoncer complètement au raffinement du sud-ouest, et enfin rapide pour coucher les enfants tôt (bon là avouons que ça ne servira pas à grand chose !).

En prime tout le monde pourra se rincer l'oeil puisque l'AJ héberge ce soir là l'équipe junior du Club de Triathlon d'Aix. Les foyers d'attention sont équitablement répartis : les vélos High-Tech +++ pour moi, les corps bien faits des jeunes éphèbes pour les autres...


J3 : Carcassonne - Port Lauragais, 55 km

La Tramontane n'a guère faibli, pas contre le thermomètre est descendu à 7°, heureusement que l'immense ciel bleu du sud est là pour réchauffer les coeurs à défaut des mains. Le topo Bikeline annonce une longue portion secouante le long du canal avec des variantes pas forcément sexy, j'improvise donc une variante de la variante grâce à la carte au 25.000 IGN préalablement enregistrée sur l'Ipad midi (cum GPS) lequel tient juste dans la sacoche de guidon...comment faisait-on avant ? Bon il y avait aussi 4 fois moins de bagnoles donc on se posait moins de questions...Au final les portions "hard" de canal ne sont d'ailleurs pas beaucoup plus lentes que les variantes goudronnées car on y est bien moins exposé au vent.

Nous retrouvons la voiture-balai, co-pilotée par grand-père et mamie, à l'idyllique écluse de Bram, nouveau déjeuner en plein vent sur une petite table au bord de l'eau, après avoir vertement chassé un Zurichois ventru et antipathique qui nous demandait - directement en dialecte bien sûr, mode pays conquis - de laisser la place pour garer son monstrueux camping-car XXXL. J'avoue m'être un peu lâché sur ce coup-là.

L'après-midi est bien plus sympathique, les bords du canal sont désormais parfaitement cyclables et plus bucoliques que jamais, le vent un peu moins fort, nous retrouvons mamie comme prévu devant la gare de Castelnaudary. Petite déception (mais on avait oublié qu'on était dimanche de Pâques !) car ce gros bourg avant tout connu pour être la capitale (mondiale !) du Cassoulet est totalement désert - la voiture-balai repart donc bredouille en direction de l'étape du soir. Grand-père est remonté à bord car même en serrant les dents et en prenant - enfin - les anti-inflammatoires prescrits, on sent bien par ses grimaces qu'il vaut mieux en rester là pour la journée et se préserver pour celle du lendemain (annoncée de plus goudronnée et avec vent dans le dos !). Arnaud, toujours un peu tire-au-flanc,  négocie en vain de monter aussi...

Les pédaleurs bernois finissent quand même par dénicher LE spot de Castelnaudary : Pain et Passion, une boulangerie - salon de thé merveilleusement achalandée avec terrasse plein soleil sur le lac. Nous parvenons ensuite facilement au légendaire Seuil de Naurouze, limite de partage des eaux Atlantique - Méditerranée et zone d'accumulation des eaux de retenue issues de la Montagne Noire, lesquelles sont stockées dans toute une série de bassins avant d'aller nourrir les 2 versants du canal. L'Obélisque de Riquet n'a pas grand intérêt en soi, mais l'ingénierie hydraulique mise en oeuvre au XVIIème siècle laisse tout simplement pantois.

Etape du soir au Fast Hotel de Port Lauragais. Pas très sexy sur le papier puisque situé sur une aire d'autoroute là où celle-ci croise le canal, ce sera en fait l'un des hébergements les plus agréables au dessus d'un plan d'eau navigable, entouré de végétation et suffisamment en retrait du trafic pour qu'on en ignore quasiment l'existence. Vraiment l'endroit idéal pour passer la nuit à moins de 50km de Toulouse. Le restaurant adjacent est excellent et bon marché. Bref une étape improbable qui se révèlera au final l'une des plus accueillantes. On a juste eu du mal à comprendre que le Musée du Canal du Midi situé à coté de l'Hotel soit encore fermé jusqu'au 1er Mai. Les opérateurs touristiques qui se plaignent de la surconcentration de la fréquentation sur juillet-août feraient bien de temps à autre d'abandonner les mandats aux consultants et de faire preuve simplement d'un peu de bon sens...


4ème jour : Port Lauragais - Toulouse, 50 km

Le vent a tourné durant la nuit et nous l'aurons dans le dos jusqu'au bout, chose rare ici. Toujours du grand ciel bleu, toujours des matins frisquets (givre sur la pelouse de l'hotel ce matin !), le parcours est par contre désormais non seulement irréprochablement balisé jusqu'au centre de Toulouse mais aussi totalement goudronné - le département de la Haute Garonne, nourri par les subsides d'Airbus, a visiblement plus de moyens que l'Aude.

On s'attendait donc à une dernière journée sans histoire, il n'en sera évidemment rien. Mamie est à nouveau livrée seule dans la voiture-balai à l'humeur du GPS, le RV de midi étant fixé au restaurant de l'écluse de Castanet. Rien de bien compliqué à priori...sauf quand le GPS s'arrête. 1er coup de fil paniqué d'une longue série. J'explique comment réajuster le faux-contact dans la prise USB de l'allume-cigare. Le coup de fil suivant nous demande si l'Ecluse de Montgiscard ne ferait pas l'affaire. NON, on a dit Castanet, c'est déjà pas bien loin (25km).

Enfin pas bien loin...si on lit convenablement le topo. En fait j'avais sauté une page,  il y a pas loin de 15km de plus et Arnaud commence à miauler de faim à l'arrière. Le temps de faire l'accordéon vers l'avant du peloton et je retrouve mon père arrêté un peu plus sur les bords de la piste. Portable à l'oreille bien sûr. "Tu es arrivée ?" - "Non ?" - "Quoi ???" - "Ben voilà autre chose" - "Je te passe Bertrand"...

Ce coup ci c'est la voiture-balai qui est en panne, à une encablure du RV. "Sur une grosse route en ligne droite, près d'un Décathlon" - mais impossible d'en savoir plus, ni quand au numéro de la route, ni quant au dernier patelin traversé. Autant dire inutile d'essayer de la retrouver. Après avoir un bref instant envisagé de me jeter dans le canal vélo compris, je tente de repartir quand même pour aller scanner un des itinéraires possibles. Nouveau coup de fil "un monsieur a pris pitié de moi et m'a amenée à l'Ecluse de Castanet". 20mn de pédalage à bloc plus tard, je retrouve mamie à l'écluse, qui m'explique enfin comment retrouver la voiture abandonnée à 3km de là.

La saga du dépannage commence. Coup de fil au n° de secours de l'ATE à Zürich. "On a instruit le dossier, une dépanneuse est en route". 1h plus tard personne. "Ah oui, ils ont beaucoup à faire, il faut être patient". Assis seul en plein soleil derrière la glissière, dans un talus herbeux jonché de paquets de cloppes et de canettes de bière, avec quelques voitures lancées à 100 km/h de temps à autre pour ne pas s'endormir, j'ai le temps d'une longue session méditative : c'est évidemment le Lundi de Paques, tout sera fermé. Comment ramener les grands parents et les enfants à la gare de Toulouse pour le TGV du lendemain ? Que faire des 5 vélos et de toutes les bagages (skis de rando, matos de grimpe...) ? Comment retrouver le moniteur d'escalade le surlendemain au Caroux (Haut Languedoc) ? Puis filer sur le Queyras pour faire le Tour du Mont Viso à skis ?

Le dépanneur est enfin là. Un jeune gard du sud, adorable et compréhensif. "Bon, on va d'abord faire un tour à la pompe" - "..." - "Ben oui, ça arrive plus souvent qu'on ne le croit". Hum, j'avais pensé à tout sauf à ça. La voiture glapit pourtant d'un signal strident quand on arrive sur la réserve. Bon inutile de prolonger le suspense, le réservoir avale goulument 60 litres (soit sa capacité maximale théorique), il s'agissait bien d'une panne sèche, et quelques heures après l'incident nous sommes à nouveau tous réunis au restaurant de l'écluse autour du déjeûner  goûter. Tout le monde est trop heureux pour chercher un coupable...

Les 15 kms restants jusqu'au centre de Toulouse sont l'occasion d'un véritable bain de foule version "mobilité douce", la moitié de la ville semble avoir profité de ce beau lundi de Paques pour se retrouver sur les bords du Canal du Midi à vélo, en footing, en trottinette, en poussette, en rollers...nous croiserons au moins 3 personnes par terre, heureusement sans gravité. Le tout rappelle à Arnaud les souvenirs des ruelles de Kathmandou, le bruit et l'odeur en moins. L'aménagement urbain du canal est cela dit un modèle du genre puisque - comme le Danube à Vienne - on parvient au coeur de la ville sans jamais devoir affronter les voitures, chose quasiment inédite en France !

Sitôt installés dans la Petite Auberge de St Sernin, une sorte d'AJ rustique et bon marché en plein centre et au coeur du vivant quartier maghrébin, la dernière épreuve consistera à trouver un restaurant ouvert. Hé oui, on n'y avait pas pensé mais c'est chose rare le soir d'un lundi de Pâques...en tous cas pour les auberges chrétiennes...Nous clorerons finalement le séjour par une ventrée de couscous & tajines à la Casbah, une petite adresse à l'ambiance endiablée où une partie de le jeunesse estudiantine semble avoir ses habitudes. Un peu de Chaabi "live" pousserait bien à jouer les prolongations mais la journée a été fertile en émotions et nous irons finalement dormir à une heure raisonnable.


Epilogue :

- le portable sonnera une dernière fois le lendemain matin autour de la légendaire Basilique St Sernin...mamie, qui avait abrégé la visite commune, a du mal à retrouver le chemin de l'hotel, à pied cette fois-ci...mais chuuuut !

- Cécile et Arnaud finiront leurs vacances de façon plus tranquille à Paris pendant qu'Agnès et moi partirons nous époumonner successivement sur le Montagne Noire à vélo, dans les Gorges d'Héric en escalade puis autour du Viso et du Thabor skis et crampons aux pieds...mais tout cela est une autre histoire.

 


Tourengänger: Bertrand
Communities: Bike & Hike, Kids & Hike


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