Entre Cala en Baster et Punta Prima

D'abord à travers les terres sans jamais voir la mer, dans la pinède, près des fermes et des maisons traditionnelles, là où vivent les hommes. Puis la mer se révèle enfin, mais sans plage, uniquement des falaises d'une trentaine de mètres. Seul le regard porte jusqu'à l'eau. Et les mouettes qui se rient de nous autres, les terriens. Et ces maisons qui défient les éléments, un jour tomberont de leur piédestal, quand la mer aura fini d'arracher tous les blocs de roches. Et cette flore qui s'accroche au moindre lopin de terre, à la plus étroite fissure, d'où elle fait jaillir ses fleurs et ses senteurs.