Ski de rando dans les Carpates de Roumanie (III) : retour dans les Monts Bucegi
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Le ski en Roumanie - présentation générale
Les Carpathes de Roumanie disposent d'un certain nombre de stations de ski mais on peut aussi y pratiquer le ski de randonnée. L'enneigement est souvent abondant (bien plus que dans les Alpes en cet hiver 2023 par exemple !) et le climat continental protège plutôt bien la neige tombée. Les deux massifs les plus intéressants pour la rando à skis sont de types bien différents :
- le massif de Bucegi ou plus généralement les montagnes autour de la vallée Sinaia - Busteni - Predeal (axe routier et ferroviaire majeur reliant Bucarest à Brashov). Bucarest n'est qu'à 1h30 de voiture ou de train. Le relief est souvent doux, il s'agit d'un vaste plateau avec dômes et combes permettant de skier à l'infini (altitude maxi 2500m) même par nivologie douteuse, par contre l'ampleur est limitée, les descentes dépassent rarement les 500m et les enragés du dénivelé se verront donc forcés de repeauter un certain nombre de fois...On y accède soit depuis Busteni (montagnes à l'est de la vallée, maxi 1900m), soit depuis le haut des remontées de Sinaia ou Busteni (mais on part alors à 2150m, donc il ne reste plus grand chose...), soit enfin depuis le Lac Bolboci (terrain de jeu plus vaste).
- un peu plus à l'ouest, la chaine des Fagaras comprenant le point culminant du pays (Moldoveanu, 2548m, rarement skié...). C'est peu l'autre opposé, il s'agit d'une chaine cristalline effilée au relief résolument alpin. L'accès usuel est celui du Lac Balea (2030), accessible en téléphérique et disposant d'un ou deux refuge-hôtels au confort ***. L'ampleur des ascensions est donc restreint, par contre tout est assez escarpé, même le col le plus évident au dessus du lac comporte des pentes à 30° - et les autres itinéraires sont vite franchement raides...S'il y a de la fraiche et des conditions sures, on peut enchainer les couloirs et faire voler la poudre jusqu'à plus soif - par contre si c'est risque 3 ou plus on risque vite de tourner en rond et d'abuser des apéros de l'auberge. C'est le seul endroit ou on est presque sûr de croiser d'autres randonneurs à ski !
- les autres massifs (au sud de Sibiu ou dans les Maramures) sont de moindre ampleur mais par bon enneigement on peut aussi y trouver quelques jolies balades - très peu d'infos en ligne par contre.
- la rudesse du climat empêche la forêt de monter au delà de 1600/1700m (parfois moins), elle est de surcroit peu dense et se traverse donc souvent pas trop mal à skis en tous cas par bon enneigement.
Bref pour être honnête le pays présente moins d'intérêt pour le ski sauvage que d'autres massifs méditerranéens exotiques comme les Abruzzes, le Pinde grec ou les Balkans (Bulgarie, Montenegro...), mais cela est compensé par le patrimoine architectural et culturel permettant facilement d'occuper les journées de mauvais temps (Sinaia, Brashov, Sibiu...), et par la facilité d'accès avec un excellent réseau routier et une relative proximité de la capitale.
Vendredi 24/02 : Costila, depuis le haut du téléphérique de Busteni (+280m, PD-, 7km, 2h30h)
Topo détaillé ici, trace GPX là
Le fiasco du séjour (déjà que les autres jours avaient parfois mis la barre assez haut dans le domaine...). Peut-être la punition pour être venus en avion, comme me l'a fait gentiment remarquer une miss citron sur une autre sortie...En plus il n'y aurait eu que 24h de train avec 2 changements de Berne à Sinaia, sachant qu'on a de toute manière perdu un jour à attendre les skis égarés par Swiss - bref on reviendra de façon plus avouable découvrir à vélo les beaux villages du nord du pays (Bucovine & Maramures).
On avait fuit les Fagaras la veille, gavés de neige mais à la nivologie vraiment trop tendue pour le terrain raide de cette chaine très effilée. MétéoBlue laissait un petit espoir pour aller enfin gravir l'Omu (point culminant du massif), inaccessible durant les 1ers jours pour cause de vent violent ayant fermé toutes les stations de ski 5 jours durant. Cette suite de domes n'est pas réputée très skieuse mais le paysage y est sans nul doute des plus panoramiques. On reviendra voir. A la belle saison me chuchote gentiment Agnès.
Quelques anecdotes cocasses ont quand même égaillé la journée :
- sitôt sortis du téléphérique, nous sommes abordés par un indigène ventru habillé de l'uniforme du SalvaMont, le secours en montagne local. "Vous allez ou comme ça" - "Ben vers l'Omu, enfin on va voir" - "Hors de question, il fait mauvais et c'est dangereux" - "Oui oui, on a vu, merci, on a l'habitude...". Pas sûr que lui et ses collègues aient beaucoup l'habitude de sauver des gens par contre (ou alors des corps dira méchamment Manu), ici comme le lendemain on ne les croisera jamais ailleurs qu'au bistrot à boire des canons en fumant clope sur clope...
- au bout d'un km au GPS, en plein white-out, des aboiements se font entendre puis un individu baraqué et patibulaire sort du brouillard avec un énorme molosse. Spectacle surréaliste, un vrai scénario de film d'épouvante. Il passe en fait un WE prolongé sans sa cabane toute proche, située sur le 1er petit dome, qu'il a entourée de rubalise pour intimer aux randonneurs de la contourner largement. Il n'est pas méchant mais nous fait fermement comprendre qu'on devra nous aussi faire le tour. On n'a pas insisté (on fera aussi le détour au retour). On se demande encore aujourd'hui si on a pas rêvé tout ça.
- de retour (toujours en mode GPS, track-back cette fois-ci) on repasse devant la curiosité du lieu, le Sphinx des Bucegi, un rocher dont la forme de profil évoque vraiment une figure humaine. Incroyablement il y a au moins une vingtaine de personnes, dont des familles avec enfants à peine chaussés de Moonboots, arrivés là on ne sait pas bien comment - il y a certes une vague trace à pied mais on ne voit vraiment pas à plus de 20m et le vent souffle. Manu n'était pas faché du GPS pour retrouver le téléphérique. Nos amis du SalvaMont ont peut-être pu démarrer une fois leur motoneige pour en récupérer un ou deux.
On a retrouvé Agnès qui avait sagement décliné ce plan foireux pour découvrir Busteni, ses (rares) curiosités et ses (innombrables) boutiques et restaus. Les plus valeureux sont allés sauver la journée en visitant le (somptueux) Chateau de Peles à Sinaia en fin d'après-midi.
Conditions du jour : épouvantables : malgré l'enneigement important du massif, toute la crête était soufflée et garnie de sastrugis en alternance avec des plaques dures. Certes ni carton ni déchaussage mais pour le reste c'était à vous vacciner du ski de rando. Navigation au GPS sur ce relief de domes assez paumatoire, 1/2 tour avant même d'avoir atteint le 1er sommet, et retour en mode trackback (merci Manu qui a failli se geler une main à tenir le téléphone sans gant pour voir ou on allait...)
Météo : brouillard, 30m de visi maxi, vent parfois sensible, quelques flocons, froid.
Accès : Busteni, parking au pied du téléphérique. Bennes de 8h30 à 16h30, en tout cas sur le papier...sauf quand c'est fermé...35€ l'aller-retour (1300m de dénivelé d'un coup).
Hébergement et restauration : un café sympa en haut du téléphérique ou on a attendu en vain l'éclaircie avant de fermer les capuches et d'ouvrir le GPS pour tenter quand même notre chance. Nombreux hébergements a Busteni même, sinon à Sinaia ou Predeal.
Horaire : 10h - 12h30
Samedi 25/02 : Varful cu Dor , en boucle par le Vanturis (+880m, PD-, 9km, 4h)
Topo détaillé ici, trace GPX là
Dernière balade du séjour au lendemain du fiasco de l'Omu. Rien de transcendant mais quand même un joli enchaînement bien skieur sur 2 sommets aux noms évocateurs : Vanturis se passe de commentaire avec ce qu'on a bouffé comme vent toute la semaine, Varful cu Dor peut se traduire comme le Pic de la douleur, tout un programme...dont les montagnards plus mordus sont évidemment familiers !
Vu l'arrivée rapide du mauvais temps, on a remplacé ce sommet pourtant si prometteur par son voisin un peu plus bas - ou on a eu la surprise de découvrir au sommet une ruine de téléski absente de toutes nos cartes. Bon c'était moins grave que les courbes de niveau fantaisistes qui ont souvent conduit Manu au bord de la crise de nerf.
Les indigènes ne semblaient une nouvelle fois pas rebutés par les intempéries : si le parking du col était désert à 9h, c'était presque l'émeute 4h plus tard tempête ou pas - des gens de partout, en voiture, à pied, en luge, en famille, en train de boire des vins chaud devant le petit foodtruck. Certes c'était le WE mais par un temps pareil et en l'absence de toute remontée mécanique on était tous un peu perplexes. Bon avouons que Bucarest, où nous irons fêter la fin du voyage le soir même dans l'ambiance endiablée du quartier du Petit paris (sic), n'a quand même pas un charme exceptionnel - exception faite du grand et magnifique parc Herastrau au nord de la ville, le Bois de Boulogne local.
Météo : ciel de plus en plus bâché puis brouillard, vent fort de SW, mais températures douces
Conditions du jour : neige souvent dure avec des sastrugis mais aussi quelques belles zones de neige de printemps décaillée au gré des expositions et des éclaircies. Il y avait quelques vieilles traces...et nous avons même aperçu, pour la 2ème et dernière fois de la semaine, d'autres skieurs de rando ! Une jeune couple qui avait l'air aussi surpris que nous de voir d'autres podfokeurs, qui plus est parlant une autre langue ! Nivo : risque 3 annoncé > 1800m, mais la neige est bien tassée et on peut éviter toutes les pentes raides.
Accès : le col de Dichiu est à 30mn de Sinaia (route ouverte toute l'année)
Hébergement & restauration: auberge au col (pas testé vu la cohue). On avait passé la dernière nuit à Sinaia dans le classieux Hotel Tirol (sic). Pour ceux qui espéraient des petit-dèj à l'autrichienne c'était par contre pas vraiment ça...

...j'avoue qu'au bout de 9 jours je n'étais pas fâché de retrouver enfin mes petites habitudes !
Horaire : 9h-13h
Participants : Manu le guide corse expert du ski exotique, Valérie + le clan familial Semelet-Delavy avec Agnès & moi + les 2 beaux-frères enragés Francis et Cédric.
Les Carpathes de Roumanie disposent d'un certain nombre de stations de ski mais on peut aussi y pratiquer le ski de randonnée. L'enneigement est souvent abondant (bien plus que dans les Alpes en cet hiver 2023 par exemple !) et le climat continental protège plutôt bien la neige tombée. Les deux massifs les plus intéressants pour la rando à skis sont de types bien différents :
- le massif de Bucegi ou plus généralement les montagnes autour de la vallée Sinaia - Busteni - Predeal (axe routier et ferroviaire majeur reliant Bucarest à Brashov). Bucarest n'est qu'à 1h30 de voiture ou de train. Le relief est souvent doux, il s'agit d'un vaste plateau avec dômes et combes permettant de skier à l'infini (altitude maxi 2500m) même par nivologie douteuse, par contre l'ampleur est limitée, les descentes dépassent rarement les 500m et les enragés du dénivelé se verront donc forcés de repeauter un certain nombre de fois...On y accède soit depuis Busteni (montagnes à l'est de la vallée, maxi 1900m), soit depuis le haut des remontées de Sinaia ou Busteni (mais on part alors à 2150m, donc il ne reste plus grand chose...), soit enfin depuis le Lac Bolboci (terrain de jeu plus vaste).
- un peu plus à l'ouest, la chaine des Fagaras comprenant le point culminant du pays (Moldoveanu, 2548m, rarement skié...). C'est peu l'autre opposé, il s'agit d'une chaine cristalline effilée au relief résolument alpin. L'accès usuel est celui du Lac Balea (2030), accessible en téléphérique et disposant d'un ou deux refuge-hôtels au confort ***. L'ampleur des ascensions est donc restreint, par contre tout est assez escarpé, même le col le plus évident au dessus du lac comporte des pentes à 30° - et les autres itinéraires sont vite franchement raides...S'il y a de la fraiche et des conditions sures, on peut enchainer les couloirs et faire voler la poudre jusqu'à plus soif - par contre si c'est risque 3 ou plus on risque vite de tourner en rond et d'abuser des apéros de l'auberge. C'est le seul endroit ou on est presque sûr de croiser d'autres randonneurs à ski !
- les autres massifs (au sud de Sibiu ou dans les Maramures) sont de moindre ampleur mais par bon enneigement on peut aussi y trouver quelques jolies balades - très peu d'infos en ligne par contre.
- la rudesse du climat empêche la forêt de monter au delà de 1600/1700m (parfois moins), elle est de surcroit peu dense et se traverse donc souvent pas trop mal à skis en tous cas par bon enneigement.
Bref pour être honnête le pays présente moins d'intérêt pour le ski sauvage que d'autres massifs méditerranéens exotiques comme les Abruzzes, le Pinde grec ou les Balkans (Bulgarie, Montenegro...), mais cela est compensé par le patrimoine architectural et culturel permettant facilement d'occuper les journées de mauvais temps (Sinaia, Brashov, Sibiu...), et par la facilité d'accès avec un excellent réseau routier et une relative proximité de la capitale.
Vendredi 24/02 : Costila, depuis le haut du téléphérique de Busteni (+280m, PD-, 7km, 2h30h)
Topo détaillé ici, trace GPX là
Le fiasco du séjour (déjà que les autres jours avaient parfois mis la barre assez haut dans le domaine...). Peut-être la punition pour être venus en avion, comme me l'a fait gentiment remarquer une miss citron sur une autre sortie...En plus il n'y aurait eu que 24h de train avec 2 changements de Berne à Sinaia, sachant qu'on a de toute manière perdu un jour à attendre les skis égarés par Swiss - bref on reviendra de façon plus avouable découvrir à vélo les beaux villages du nord du pays (Bucovine & Maramures).
On avait fuit les Fagaras la veille, gavés de neige mais à la nivologie vraiment trop tendue pour le terrain raide de cette chaine très effilée. MétéoBlue laissait un petit espoir pour aller enfin gravir l'Omu (point culminant du massif), inaccessible durant les 1ers jours pour cause de vent violent ayant fermé toutes les stations de ski 5 jours durant. Cette suite de domes n'est pas réputée très skieuse mais le paysage y est sans nul doute des plus panoramiques. On reviendra voir. A la belle saison me chuchote gentiment Agnès.
Quelques anecdotes cocasses ont quand même égaillé la journée :
- sitôt sortis du téléphérique, nous sommes abordés par un indigène ventru habillé de l'uniforme du SalvaMont, le secours en montagne local. "Vous allez ou comme ça" - "Ben vers l'Omu, enfin on va voir" - "Hors de question, il fait mauvais et c'est dangereux" - "Oui oui, on a vu, merci, on a l'habitude...". Pas sûr que lui et ses collègues aient beaucoup l'habitude de sauver des gens par contre (ou alors des corps dira méchamment Manu), ici comme le lendemain on ne les croisera jamais ailleurs qu'au bistrot à boire des canons en fumant clope sur clope...
- au bout d'un km au GPS, en plein white-out, des aboiements se font entendre puis un individu baraqué et patibulaire sort du brouillard avec un énorme molosse. Spectacle surréaliste, un vrai scénario de film d'épouvante. Il passe en fait un WE prolongé sans sa cabane toute proche, située sur le 1er petit dome, qu'il a entourée de rubalise pour intimer aux randonneurs de la contourner largement. Il n'est pas méchant mais nous fait fermement comprendre qu'on devra nous aussi faire le tour. On n'a pas insisté (on fera aussi le détour au retour). On se demande encore aujourd'hui si on a pas rêvé tout ça.
- de retour (toujours en mode GPS, track-back cette fois-ci) on repasse devant la curiosité du lieu, le Sphinx des Bucegi, un rocher dont la forme de profil évoque vraiment une figure humaine. Incroyablement il y a au moins une vingtaine de personnes, dont des familles avec enfants à peine chaussés de Moonboots, arrivés là on ne sait pas bien comment - il y a certes une vague trace à pied mais on ne voit vraiment pas à plus de 20m et le vent souffle. Manu n'était pas faché du GPS pour retrouver le téléphérique. Nos amis du SalvaMont ont peut-être pu démarrer une fois leur motoneige pour en récupérer un ou deux.
On a retrouvé Agnès qui avait sagement décliné ce plan foireux pour découvrir Busteni, ses (rares) curiosités et ses (innombrables) boutiques et restaus. Les plus valeureux sont allés sauver la journée en visitant le (somptueux) Chateau de Peles à Sinaia en fin d'après-midi.
Conditions du jour : épouvantables : malgré l'enneigement important du massif, toute la crête était soufflée et garnie de sastrugis en alternance avec des plaques dures. Certes ni carton ni déchaussage mais pour le reste c'était à vous vacciner du ski de rando. Navigation au GPS sur ce relief de domes assez paumatoire, 1/2 tour avant même d'avoir atteint le 1er sommet, et retour en mode trackback (merci Manu qui a failli se geler une main à tenir le téléphone sans gant pour voir ou on allait...)
Météo : brouillard, 30m de visi maxi, vent parfois sensible, quelques flocons, froid.
Accès : Busteni, parking au pied du téléphérique. Bennes de 8h30 à 16h30, en tout cas sur le papier...sauf quand c'est fermé...35€ l'aller-retour (1300m de dénivelé d'un coup).
Hébergement et restauration : un café sympa en haut du téléphérique ou on a attendu en vain l'éclaircie avant de fermer les capuches et d'ouvrir le GPS pour tenter quand même notre chance. Nombreux hébergements a Busteni même, sinon à Sinaia ou Predeal.
Horaire : 10h - 12h30
Samedi 25/02 : Varful cu Dor , en boucle par le Vanturis (+880m, PD-, 9km, 4h)
Topo détaillé ici, trace GPX là
Dernière balade du séjour au lendemain du fiasco de l'Omu. Rien de transcendant mais quand même un joli enchaînement bien skieur sur 2 sommets aux noms évocateurs : Vanturis se passe de commentaire avec ce qu'on a bouffé comme vent toute la semaine, Varful cu Dor peut se traduire comme le Pic de la douleur, tout un programme...dont les montagnards plus mordus sont évidemment familiers !
Vu l'arrivée rapide du mauvais temps, on a remplacé ce sommet pourtant si prometteur par son voisin un peu plus bas - ou on a eu la surprise de découvrir au sommet une ruine de téléski absente de toutes nos cartes. Bon c'était moins grave que les courbes de niveau fantaisistes qui ont souvent conduit Manu au bord de la crise de nerf.
Les indigènes ne semblaient une nouvelle fois pas rebutés par les intempéries : si le parking du col était désert à 9h, c'était presque l'émeute 4h plus tard tempête ou pas - des gens de partout, en voiture, à pied, en luge, en famille, en train de boire des vins chaud devant le petit foodtruck. Certes c'était le WE mais par un temps pareil et en l'absence de toute remontée mécanique on était tous un peu perplexes. Bon avouons que Bucarest, où nous irons fêter la fin du voyage le soir même dans l'ambiance endiablée du quartier du Petit paris (sic), n'a quand même pas un charme exceptionnel - exception faite du grand et magnifique parc Herastrau au nord de la ville, le Bois de Boulogne local.
Météo : ciel de plus en plus bâché puis brouillard, vent fort de SW, mais températures douces
Conditions du jour : neige souvent dure avec des sastrugis mais aussi quelques belles zones de neige de printemps décaillée au gré des expositions et des éclaircies. Il y avait quelques vieilles traces...et nous avons même aperçu, pour la 2ème et dernière fois de la semaine, d'autres skieurs de rando ! Une jeune couple qui avait l'air aussi surpris que nous de voir d'autres podfokeurs, qui plus est parlant une autre langue ! Nivo : risque 3 annoncé > 1800m, mais la neige est bien tassée et on peut éviter toutes les pentes raides.
Accès : le col de Dichiu est à 30mn de Sinaia (route ouverte toute l'année)
Hébergement & restauration: auberge au col (pas testé vu la cohue). On avait passé la dernière nuit à Sinaia dans le classieux Hotel Tirol (sic). Pour ceux qui espéraient des petit-dèj à l'autrichienne c'était par contre pas vraiment ça...

...j'avoue qu'au bout de 9 jours je n'étais pas fâché de retrouver enfin mes petites habitudes !
Horaire : 9h-13h
Participants : Manu le guide corse expert du ski exotique, Valérie + le clan familial Semelet-Delavy avec Agnès & moi + les 2 beaux-frères enragés Francis et Cédric.
Tourengänger:
Bertrand

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