Deux jours de randonnée dans les Vosges du nord
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Nous nous sommes installés pour un petit week-end de randonnée près de Dabo, lieu connu pour son rocher coiffé d’une église qui s’élève au sud du village. Nous sommes ici à l’extrémité nord du massif des Vosges, à la limite de l’Alsace et de la Lorraine.
Premier jour : le Sickertkopf. 445 mètres de montée et de descente, 4 heures, T1
Nous voulions aller au Spitzberg et au rocher du Hengst mais, arrivés au parking du Col de la Schleif, nous découvrons que tout le versant est fermé aux marcheurs en raison de la chasse. Nous redescendons en voiture jusqu’à Dabo et improvisons cette balade au départ du village même : heureusement que le propriétaire de notre hôtel nous a prêtés une carte, ce qui nous a permis de concocter un itinéraire sympathique.
Nous quittons le village (467 m) en direction de l’est, entre des jardins où des poules picorent. Très vite, une belle vue s’ouvre sur le rocher de Dabo au-dessus des toits rouges des maisons. Nous devons nous habituer au balisage du Club vosgien : les itinéraires sont indiqués par des formes géométriques : anneau rouge, carré bleu, croix rouge… Le balisage est fréquent et bien fait, une fois qu’on a compris le système ; par contre, les temps de marche ne sont pas indiqués, contrairement à la Suisse.
Après une traversée en forêt, le sentier nous mène d’abord aux Geisterfelsen, point de vue depuis lequel il y a une vue plus lointaine et plutôt brumeux vers le rocher de Dabo. Ensuite, le chemin serpente à la base de hautes parois rocheuses, un peu à la manière du Müllertal au Luxembourg, avant de se faufiler entre les falaises pour monter en escalier jusqu’au Heidenschlossfels. Depuis cette plate-forme rocheuse, il y a une belle vue plongeante sur la vallée de la Zorn et le village de Schaeferhof, vers lequel nous devons descendre à présent. Un sentier étroit descend en lacets, avant de rejoindre une piste forestière qui nous mène jusqu’à l’entrée du village.
Nous traversons Schaeferhof (304 m) et poursuivons notre descente jusqu’au fond de la vallée, où nous nous installons sur un banc au-dessus d’un ruisseau au fond sablonneux, pour manger les pâtés lorrains que nous avons achetés à la boulangerie de Dabo. Nous continuons par un sentier qui serpente dans le fond du vallon jusqu’à une scierie (Lochmuhl, 268 m). C’est ici que commence la grosse montée de la journée, 250 mètres de dénivelée environ jusqu’au Sickertkopf. La montée se déroule en forât, plutôt raide au départ, plus douce dans la partie supérieure. Le sommet du Sickertkopf (509 m) est un immense bloc rocheux, haut d’une dizaine de mètres et avec une surface qui doit être à équivalent à deux ou trois terrains de football. Un sentier étroit en fait le tour à la base des falaises : sur le côté nord, une montée raide permet d’atteindre le sommet plat, depuis lequel il y a une vue superbe sur (évidemment) le rocher de Dabo.
Nous redescendons au village par des chemins forestiers faciles, puis montons en voiture au rocher lui-même, depuis le sommet duquel la vue est tout simplement fantastique dans toutes les directions, du plateau lorrain au nord-ouest jusqu’aux sommets vosgiens au sud, là où les chasseurs nous ont empêchés de marcher. Mais nous les pardonnerons, car les médaillons de biche que nous mangeons un peu plus tard à notre hôtel sont délicieux !
Deuxième jour : la Table de la Paie et le Jaegerhof. 365 mètres de montée et de descente, 3 heures 15 minutes, T1
Les nuages de la veille ont fait place à un ciel beaucoup plus bleu, ce qui nous permet de profiter pleinement des belles couleurs d’automne pendant une petite demi-journée avant de reprendre la route de la maison. Partant à nouveau de la place de l’église de Dabo (467 m), nous commençons par une longue et belle descente dans une forêt de toute beauté. Cette descente aboutit à une passerelle sur la Zorn (291 m) : de l’autre côté de la rivière, quelques marches en vieille pierre nous font monter à la Table de la Paie, sous un immense surplomb rocheux. Il s’agit d’une table en pierre où, selon un panneau d’information, les bûcherons se réunissaient pour recevoir leur salaire.
Retraversant la Zorn, nous longeons le fond de la vallée vers le sud-ouest, passant sous de hautes falaises où les formations rocheuses sont tantôt roses, tantôt bleu-gris. A Kleinmühl (288 m), nous quittons la vallée pour monter en quelques lacets à la maison forestière du Jaegerhof (379 m), située dans une grande clairière entourée de forêt. La maison ne paie pas de mine, mais elle a une histoire prestigieuse : en 1983, le président français François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Kohl se sont rencontrés ici.
La suite de la randonnée est peut-être moins intéressante que la première partie. Par des pistes forestières nous contournons le Hochkopf et le Salzeckkopf par le sud ; ensuite un sentier en légère montée nous conduit au carrefour de chemins de Wolfsgrubkreuz (581 m). Il ne reste plus que deux kilomètres jusqu’à Dabo, en passant au pied du rocher. Nous arrivons dans le village par un joli sentier qui descend à travers champs, offrant une belle vue sur toute la vallée dans laquelle nous avons passé ces deux petites journées de randonnée automnale.
Premier jour : le Sickertkopf. 445 mètres de montée et de descente, 4 heures, T1
Nous voulions aller au Spitzberg et au rocher du Hengst mais, arrivés au parking du Col de la Schleif, nous découvrons que tout le versant est fermé aux marcheurs en raison de la chasse. Nous redescendons en voiture jusqu’à Dabo et improvisons cette balade au départ du village même : heureusement que le propriétaire de notre hôtel nous a prêtés une carte, ce qui nous a permis de concocter un itinéraire sympathique.
Nous quittons le village (467 m) en direction de l’est, entre des jardins où des poules picorent. Très vite, une belle vue s’ouvre sur le rocher de Dabo au-dessus des toits rouges des maisons. Nous devons nous habituer au balisage du Club vosgien : les itinéraires sont indiqués par des formes géométriques : anneau rouge, carré bleu, croix rouge… Le balisage est fréquent et bien fait, une fois qu’on a compris le système ; par contre, les temps de marche ne sont pas indiqués, contrairement à la Suisse.
Après une traversée en forêt, le sentier nous mène d’abord aux Geisterfelsen, point de vue depuis lequel il y a une vue plus lointaine et plutôt brumeux vers le rocher de Dabo. Ensuite, le chemin serpente à la base de hautes parois rocheuses, un peu à la manière du Müllertal au Luxembourg, avant de se faufiler entre les falaises pour monter en escalier jusqu’au Heidenschlossfels. Depuis cette plate-forme rocheuse, il y a une belle vue plongeante sur la vallée de la Zorn et le village de Schaeferhof, vers lequel nous devons descendre à présent. Un sentier étroit descend en lacets, avant de rejoindre une piste forestière qui nous mène jusqu’à l’entrée du village.
Nous traversons Schaeferhof (304 m) et poursuivons notre descente jusqu’au fond de la vallée, où nous nous installons sur un banc au-dessus d’un ruisseau au fond sablonneux, pour manger les pâtés lorrains que nous avons achetés à la boulangerie de Dabo. Nous continuons par un sentier qui serpente dans le fond du vallon jusqu’à une scierie (Lochmuhl, 268 m). C’est ici que commence la grosse montée de la journée, 250 mètres de dénivelée environ jusqu’au Sickertkopf. La montée se déroule en forât, plutôt raide au départ, plus douce dans la partie supérieure. Le sommet du Sickertkopf (509 m) est un immense bloc rocheux, haut d’une dizaine de mètres et avec une surface qui doit être à équivalent à deux ou trois terrains de football. Un sentier étroit en fait le tour à la base des falaises : sur le côté nord, une montée raide permet d’atteindre le sommet plat, depuis lequel il y a une vue superbe sur (évidemment) le rocher de Dabo.
Nous redescendons au village par des chemins forestiers faciles, puis montons en voiture au rocher lui-même, depuis le sommet duquel la vue est tout simplement fantastique dans toutes les directions, du plateau lorrain au nord-ouest jusqu’aux sommets vosgiens au sud, là où les chasseurs nous ont empêchés de marcher. Mais nous les pardonnerons, car les médaillons de biche que nous mangeons un peu plus tard à notre hôtel sont délicieux !
Deuxième jour : la Table de la Paie et le Jaegerhof. 365 mètres de montée et de descente, 3 heures 15 minutes, T1
Les nuages de la veille ont fait place à un ciel beaucoup plus bleu, ce qui nous permet de profiter pleinement des belles couleurs d’automne pendant une petite demi-journée avant de reprendre la route de la maison. Partant à nouveau de la place de l’église de Dabo (467 m), nous commençons par une longue et belle descente dans une forêt de toute beauté. Cette descente aboutit à une passerelle sur la Zorn (291 m) : de l’autre côté de la rivière, quelques marches en vieille pierre nous font monter à la Table de la Paie, sous un immense surplomb rocheux. Il s’agit d’une table en pierre où, selon un panneau d’information, les bûcherons se réunissaient pour recevoir leur salaire.
Retraversant la Zorn, nous longeons le fond de la vallée vers le sud-ouest, passant sous de hautes falaises où les formations rocheuses sont tantôt roses, tantôt bleu-gris. A Kleinmühl (288 m), nous quittons la vallée pour monter en quelques lacets à la maison forestière du Jaegerhof (379 m), située dans une grande clairière entourée de forêt. La maison ne paie pas de mine, mais elle a une histoire prestigieuse : en 1983, le président français François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Kohl se sont rencontrés ici.
La suite de la randonnée est peut-être moins intéressante que la première partie. Par des pistes forestières nous contournons le Hochkopf et le Salzeckkopf par le sud ; ensuite un sentier en légère montée nous conduit au carrefour de chemins de Wolfsgrubkreuz (581 m). Il ne reste plus que deux kilomètres jusqu’à Dabo, en passant au pied du rocher. Nous arrivons dans le village par un joli sentier qui descend à travers champs, offrant une belle vue sur toute la vallée dans laquelle nous avons passé ces deux petites journées de randonnée automnale.
Tourengänger:
stephen

Communities: Randonneur
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