Abruzzes J5 : Pesco Falcone, discesa mitica
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Après les pentes raides et les mésaventures de la veille sur l'Intermessoli, beaucoup de plaisir à retrouver le terrain que je préfère : long, lointain, encore inconnu, mais sans stress de pente raide ou de nivo douteuse, mettre un ski devant l'autre à la montée, sans fin, enchaîner des virages faciles à la descente, sans fin non plus...Petit moment de doute le matin avec le seul nuage des Abruzzes scotché droit sur nos têtes et qui lâche quelques flocons, de quoi nous rappeler les www.camptocamp.org/outings/112086/fr/monte-rapinamoments difficiles]vécus ici il y a quelques années. Nous nous retrouvons donc à nouveau réfugiés à Barasso en maudissant à nouveau la météo italienne...mais cette fois-ci sans feu de cheminée ni Prosecco ! Pas nécessaires d'ailleurs, puisque le ciel se dégagera rapidement.
La descente restera vraiment dans les mémoires, quasiment 1700m en neige idéalement revenue, à peine interrompue par les 120m de repeautage en forêt où nous apprécierons de trouver la trace car la forêt est raide et dense à cet endroit et l'itinéraire peu évident. La foule germanique ayant colonisé l'Hotel Ede pour rayonner sur les sommets de la région a donc aussi du bon. La forme est bonne elle-aussi, les longues journées s’enchaînent avec bonheur, et nous attaquerons le lendemain le gros morceau de la Maïella, la traversée de l'Amaro par ses fameuses "Rave" qui se révéleront un peu plus pimentées que prévue. Nous passerons le reste de l'après-midi dans les ruelles de Caramanico, entre passage chez le coiffeur (qui verrait bien un petit télésiège sur le Rapina...) pour bo-frérot et moi, et exploration de la librairie pour racheter des cartes fraîches. Avec qui sait une grille GPS/UTM juste...où il ne serait même pas besoin de corriger manuellement les coordonnées Northing de 250m...
Conditions : Neige de printemps jusqu'au Rapina. Plus haut dans la combe (empruntée en AR, l'épaule NNW étant trop soufflée), neige récente un peu humidifiée sur un fond dur, ski excellent tout du long. Un chouia trop mou sur le bas de la descente du Rapina, mais il était un peu tard. Risque très faible. Enneigement énorme sur la Maïella, couverture continue dès 700m (!) et pas loin d'1m à 1000m.
Météo : Nuage unique scotché sur l'Amaro (grrr...) le matin, quelques flocons vers 10h, pause prolongée à Barasso...puis grand beau. Fort vent de NE sur la croupe sommitale, on a hésité à faire 1/2t au Pt 2463m, mais il y avait finalement moins de vent au sommet.
Participants : Agnès et son grand-frère Francis. Un autre groupe de 3 sur le sommet ce jour là.
Hébergement : Rifugio Barasso ouvert (mais pas les dortoirs - juste table, banc et poêle)
Hotel Ede à Caramanico Terme, le CB incontournable de la Maiella qui vit par et pour le ski de rando tout l'hiver (cela est donc possible). P'dèj matinal, buffets gargantuesques, ski-room, patron qui pratique et a toujours les bonnes infos sur les conditions, TV passant en boucle des films de ski et montagne, vente de topos, etc...Évidemment ne pas s'attendre à beaucoup de couleur locale, c'est trusté toute la saison par les guides bavarois, autrichiens, suisse et autre (français bien plus rares...), mais cela permet des échanges intéressants sur les bons tuyaux du moment dans la Maïella et les Abruzzes (pour peu de parler allemand, bien sûr !). 52 EUR pp en 1/2 pension.
Itinéraire détaillé ici, ou dans l'excellent topo de Mazzoleni "La Montagna Incantata", bible des Abruzzes à ski.
La descente restera vraiment dans les mémoires, quasiment 1700m en neige idéalement revenue, à peine interrompue par les 120m de repeautage en forêt où nous apprécierons de trouver la trace car la forêt est raide et dense à cet endroit et l'itinéraire peu évident. La foule germanique ayant colonisé l'Hotel Ede pour rayonner sur les sommets de la région a donc aussi du bon. La forme est bonne elle-aussi, les longues journées s’enchaînent avec bonheur, et nous attaquerons le lendemain le gros morceau de la Maïella, la traversée de l'Amaro par ses fameuses "Rave" qui se révéleront un peu plus pimentées que prévue. Nous passerons le reste de l'après-midi dans les ruelles de Caramanico, entre passage chez le coiffeur (qui verrait bien un petit télésiège sur le Rapina...) pour bo-frérot et moi, et exploration de la librairie pour racheter des cartes fraîches. Avec qui sait une grille GPS/UTM juste...où il ne serait même pas besoin de corriger manuellement les coordonnées Northing de 250m...
Conditions : Neige de printemps jusqu'au Rapina. Plus haut dans la combe (empruntée en AR, l'épaule NNW étant trop soufflée), neige récente un peu humidifiée sur un fond dur, ski excellent tout du long. Un chouia trop mou sur le bas de la descente du Rapina, mais il était un peu tard. Risque très faible. Enneigement énorme sur la Maïella, couverture continue dès 700m (!) et pas loin d'1m à 1000m.
Météo : Nuage unique scotché sur l'Amaro (grrr...) le matin, quelques flocons vers 10h, pause prolongée à Barasso...puis grand beau. Fort vent de NE sur la croupe sommitale, on a hésité à faire 1/2t au Pt 2463m, mais il y avait finalement moins de vent au sommet.
Participants : Agnès et son grand-frère Francis. Un autre groupe de 3 sur le sommet ce jour là.
Hébergement : Rifugio Barasso ouvert (mais pas les dortoirs - juste table, banc et poêle)
Hotel Ede à Caramanico Terme, le CB incontournable de la Maiella qui vit par et pour le ski de rando tout l'hiver (cela est donc possible). P'dèj matinal, buffets gargantuesques, ski-room, patron qui pratique et a toujours les bonnes infos sur les conditions, TV passant en boucle des films de ski et montagne, vente de topos, etc...Évidemment ne pas s'attendre à beaucoup de couleur locale, c'est trusté toute la saison par les guides bavarois, autrichiens, suisse et autre (français bien plus rares...), mais cela permet des échanges intéressants sur les bons tuyaux du moment dans la Maïella et les Abruzzes (pour peu de parler allemand, bien sûr !). 52 EUR pp en 1/2 pension.
Itinéraire détaillé ici, ou dans l'excellent topo de Mazzoleni "La Montagna Incantata", bible des Abruzzes à ski.
Tourengänger:
Bertrand

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