Kilauea (juste avant l'éruption)
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Les guides nous demandent de venir 2 heures plus tôt que prévu : en effet, les scientifiques et les autorités s'apprêtent à fermer la zone et le parc national des volcans, à cause des mouvements du sol de plus en plus notables depuis quelques jours, et qui préfigurent une éruption. Et ils n'avaient pas tort : le cratère du cône volcanique Pu'u 'Ō'ō s'effrondrera et produira une éruption à quelques kilomètres de là 2 jours plus tard, rendant la zone inaccessible. Nous serons le dernier groupe à randonner sur le Kilauea avant de longues semaines.
Nous partons de l'ancienne route côtière, ensevelie depuis l'éruption de 1985, vers 14h. Il n'y a pas de chemin proprement dit, mais les guides viennent là chaque jour et savent où chercher (et trouver) la lave qui sort doucement des pentes sud du Kilauea. Même si elle paraît lisse, la texture du sol est extrêmement abrasive et coupante - la moindre chute provoque assurément une blessure.
Nous évoluons principalement sur la lave, figée depuis quelques décennies, mais certaines portions ont été épargnées par les coulées et des patchs de forêt, voire même une ancienne route, apparaissent à certains endroits. Il vaut mieux rester en file indienne, les ponts de lave ne sont pas toujours les plus solides.
Enfin, après plus de 3 heures de montée tranquille, nous ressentons une augmentation brutale de la température de l'air. Et une minute plus tard, nous apercevons la lave pahoehoe qui s'écoule de certaines fissures et vient se rajouter aux couches successives déjà solidifiées. On reste 3/4h à photographier chaque écoulement, en s'approchant au plus près des coulées, avant de commencer la descente par le même chemin. A mi-parcours, il faut ajouter les frontales car la nuit tombe très vite. On est de retour au parking vers 21h.
Nous partons de l'ancienne route côtière, ensevelie depuis l'éruption de 1985, vers 14h. Il n'y a pas de chemin proprement dit, mais les guides viennent là chaque jour et savent où chercher (et trouver) la lave qui sort doucement des pentes sud du Kilauea. Même si elle paraît lisse, la texture du sol est extrêmement abrasive et coupante - la moindre chute provoque assurément une blessure.
Nous évoluons principalement sur la lave, figée depuis quelques décennies, mais certaines portions ont été épargnées par les coulées et des patchs de forêt, voire même une ancienne route, apparaissent à certains endroits. Il vaut mieux rester en file indienne, les ponts de lave ne sont pas toujours les plus solides.
Enfin, après plus de 3 heures de montée tranquille, nous ressentons une augmentation brutale de la température de l'air. Et une minute plus tard, nous apercevons la lave pahoehoe qui s'écoule de certaines fissures et vient se rajouter aux couches successives déjà solidifiées. On reste 3/4h à photographier chaque écoulement, en s'approchant au plus près des coulées, avant de commencer la descente par le même chemin. A mi-parcours, il faut ajouter les frontales car la nuit tombe très vite. On est de retour au parking vers 21h.
Tourengänger:
gurgeh

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