2 jours de soleil n'auront pas suffi pour faire fleurir les ancolies

Avec ce ciel exempté de tout nuage, je pensais avoir une vue imprenable sur le Léman et les Alpes. Mais c'était sans compter la brume qui enveloppait le Cervin, le Mont-Blanc et le Doldenhorn. Je me contentais donc de voir l'ensemble du Léman de Villeneuve à Genève et toutes ces villes qui bordent ses contours. La cheminée de Pierre-de-Plan pour Lausanne, Genève et son jet d'eau, le Lavaux devant la Riviera, Evian et Thonon à fleur d'eau, le château de Vufflens-la-Ville et les zones industrielles d'Etoy et de Nyon. Le Mont-Tendre et la Dôle. Le Salève, le Roc d'Enfer, Les Dents-du-Midi, la Dent d'Oches et les Cornettes de Bise, puis les préalpes vaudoises, la tour du Mont Pélerin.
Du coup, j'en ai presque oublié l'heure. En ne repartant qu'à 20h30, j'ai rallié, à l'aide de quelques raccourcis et un petit footing, le Marchairuz en une demi-heure. Juste le temps de contempler le coucher du soleil sur les crêtes du Risoux.

Et quand fleuriront donc les ancolies? Dès la semaine prochaine probablement.