Dent de Broc

Les prévisions météorologiques n’étaient pas encouragantes. Un renvoi à dimanche l’était encore moins. Et ceci après une semaine à 5 jours estivales parfaits. Nous quittions donc peu rassurés la voiture à Les Plains dans le flanc nord de la dent de Broc. Il commençait à pleuviner. On était prêt à rebrousser chemin. Heureusement cela ne se renforçait pas. Nous continuions d’avaler les metres de dénivélation. Le chemin humide était assez glissant. Arrivés sur l’arrête oueste de la Dent de Broc nous étions confrontés à une bifurcation inattendue. A gauche suivre l’arrête ou descendre de l’arrête. On commençait de choisir la descente. Puisque nous voulions suivre le pied de la paroi sud de la Dent de Broc et que le chemin continuait à descendre on a fait demi-tour pour essayer l’autre variante. Les traces de chamin se perdaient et le terrain devenait très pentu. On a fait demi-tour une 2^e fois ! On est retourné sur la 1ère variante et nous avons rejoint le col des Combes. Là la suite était bien visible (traversée vers l’est puis le « couloir »). Le sommet de ce promontoire exceptionelle offre une vue absoluement imprenable et splendide. On était heureux et il y avait même des moments de soleil. A la descente nous avions une rencontre avec des chèvres qui sont si attachantes. Regagner l’arrête ouest de la dent de Broc n’est pas simple puisqu’il n’y a pas de chemin en dehors de la forêt. Dans la forêt il y a quelques cairnes. Arrivés à la voiture nous souhations que l’orage éclate mais il ne nous a pas fait ce plaisir.