Mare a Mare Sud
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Très beau sentier de pays, permet de découvrir la Corse de l'intérieur en toute tranquilité.
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Ce récit a été écrit en Août 2001, à l'occasion d'une aventure avec 2 amis. J'avais alors 17 ans, ce qui explique la prose hésitante... mais n'hésitez pas à me contacter pour plus d'infos, les souvenirs sont encore bien présents !
Il s'agit également de la suite du Mare e Monti Sud...
Jour 1 : Une journée étonnement agréable
En effet, cette journée qui devait être ennuyeuse s’est révélée une des meilleures du séjour. Le programme de la journée n’étant pas bien chargé (5km de route, pas de courses ni de visites…), nous avions décidé de nous reposer jusqu’à 8 heures. Nous avons quitté le camping à 09h25, pour arriver à Burgo vers midi. Après s’être renseigné sur les fontaines d’eau potable du coin (et par la même occasion s’être fait offrir une bouteille d’eau), nous avons continué sur le sentier jusqu’à la rivière que nous avions repéré sur la carte. Nous n’avons pas été déçus. Alors que nous étions posés à un endroit idéal pour la tente, une colo de marseillais est venue à notre rencontre en nous parlant d’une soi disant piscine naturelle. Après qu’ils soient partis (en nous laissant du pain), nous sommes allés voir ce qu’il en était. Nous nous sommes arrêtés 500m plus loin devant un magnifique bassin creusé par le torrent avec toboggan et tout… Nous y avons passé l’après-midi à nous jeter dans l’eau comme des fous, profitant de la première rivière qui n’était pas à sec. Enfin, nous sommes retournés à notre première halte du jour pour y planter la tente. Et l’après-midi passé à sauter dans l’eau nous ayant bien calmé, nous nous sommes endormi dès 20h15 !
Jour 2 : On croise enfin du monde
Cette journée, marquée par le fait qu’on a enfin rencontré du monde (une trentaine de vrais randonneurs) aura été une très bonne journée de grosse rando, malgré son mauvais début. Nous avons en effet étés réveillés en fanfare par une bande qui randonnaient déjà à 06h15 ! Puis nous avons du partir le ventre vide, faute de pain. Mais cela a commencé à devenir sympa quand nous avons rencontré un groupe de gars d’Anjou avec leurs sacs de 25 kgs, avec qui nous avons décidé de passer la journée. Nous nous sommes donc tous arrêtés vers 13 heures au bord du torrent dans le fond de la vallée pour y déjeuner et boire le Pastis que nos nouveaux amis avaient emmené ! S’en sont suivies deux heures de baignade (interdite) et de promenade dans le torrent pour ne repartir que vers 16h00, une fois le soleil un peu redescendu. Nous sommes arrivés à Santa-Lucia di Tallano une heure plus tard, où après un léger ravitaillement, nous avons quitté nos amis d’un jour qui eux ne coupaient pas l’étape du lendemain. Nous avons donc poursuivi notre route jusqu’à ce qu’on découvre un endroit tranquille, au pied de la chapelle Saint François pour s’y endormir vers 22h45, non sans avoir revu nos potes d’Anjou qui, en visitant la ville, sont passés faire quelques parties de cartes.
Jour 3 : Encore une journée tranquille
Toujours dans le but d’arriver plus vite à Porto-Vecchio pour pouvoir voir Bonifacio, nous avions décider de couper par la route entre Santa-Lucia et Levie plutôt que de relier ces deux villes en deux étapes comme le suggérait le guide. Au programme donc, 8,5 kms de route en plein soleil que nous avons mis deux heures à boucler. Nous avons alors eu le temps de faire quelques courses avant de manger, puis, après un petit rafraîchissement dans un bar, nous avons une nouvelle fois entamé l’étape du lendemain pour nous arrêter à l’endroit que nous avions repéré sur le road-book : un pressoir à huile abandonné au milieu d’une oliveraie. Nous y sommes arrivés vers 16h00 ce qui nous a laissé un certain temps pour nous embêter. Puis vers 18h00, alors qu’il était temps de préparer à manger, j’ai ouvert mon sac et découvert qu’il n’y avait plus de gaz : le robinet était resté ouvert et j’aurais pu exploser à tout moment ! Nous avons donc été obligé de calculer comment nous organiser pour tenir jusqu’à la prochaine épicerie avec les trucs froids qu’il nous restait ! On s’est donc retrouvés avec chacun 1 boîte de sardines et un bout de pain... Nous nous sommes endormis le ventre creux à 20h45.
Jour 4 : La galère continue
Une nouvelle fois lever à 06h30, pour ne pas perdre les bonnes habitudes. Puis nous avons entamé la montée vers l’Ospédale, entrecoupée d’escalades sur les blocs de granit jouxtant le sentier pour y admirer les panoramas. Nous sommes ensuite arrivés vers midi au point culminant du parcours (1171 m) où nous avons continué sur notre lancée (sans Camille qui, pour changer avait trop faim pour attendre) jusqu’au sommet de la montagne voisine, à 1239m pour y prendre des photos panoramique tellement la vue était magnifique (vue sur les golfes de Porto-Vecchio, du Valinco et de Santa Amanza et sur la Sardaigne, les aiguilles de Bavella et le lac de l’Ospédale !). Puis nous sommes redescendus déjeuner au col, où nous avions laissé les sacs avant de repartir escalader l’autre montagne voisine, la Punta di a Vacca Morta qui, elle, culmine à plus de 1300 mètres.
Nous sommes ensuite tranquillement descendus sur Cartalavonu où nous ne nous sommes même pas arrêtés. Nous avons poursuivi la descente vers le village de l’Ospédale où le magasin annoncé par le guide se révèle être une épicerie traditionnelle super chère et qui ne vends pas de gaz… Nous avons donc été obligés de racheter de la nourriture froide pour le soir (des sardines pour changer) et moi, contraint de traîner pour le troisième jour d’affilée des conserves de raviolis et de cassoulet qu’on ne peut pas faire cuire ! Nous sommes ensuite repartis pour trouver un endroit correct pour dormir ; mais l’étape étant très pentue, la fatigue et le désespoir font que nous nous sommes arrêtés au premier endroit venu, au bord d’une route. La nuit y a été cependant correcte, malgré encore une fois un coucher très précoce.
Jour 5 : Enfin arrivés !
Bien motivés pour la dernière étape, nous nous sommes encore une fois levés à 06h30. Mais cette étape qui était soit disant courte, s’est révélée interminable : 45min de sentier plus 8 kms de route qui n’étaient pas prévus par le guide ! Nous sommes donc arrivés à Porto-Vecchio à 10h00 et nous nous y sommes installés au camping A Matonara, recommandé par le guide du Routard et par des randonneurs que nous avions croisés. Nous avons passé le reste de la matinée à refaire quelques stocks (en particulier de gaz !). Puis l’après-midi a été consacrée à la visite et au repérage des boutiques de la ville. Après s’être renseignés sur les pizzeria sympa, nous avons choisi de souper à celle du camping. On ne regretta vraiment pas ce choix : la pizza Tomates, Fromage, Chorizo, Poivrons, Basilic, Jambon, Crème Fraîche et Oignons (sauf pour moi) était excellente, le service presque trop rapide et le cadre très agréable, le tout accompagné d’un concert de guitaristes corses. Et enfin, la journée s’est terminée par une nouvelle ballade en ville entre 22h30 et minuit, pendant laquelle nous avons rencontré encore plus de monde et de boutiques ouvertes que l’après-midi (les horaires moyens d’ouverture sont 16h30-01h00). Nous nous sommes tout de même arrangés pour nous coucher peu après minuit car le lendemain, le voyage vers Bonifacio commençait très tôt...
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Ce récit a été écrit en Août 2001, à l'occasion d'une aventure avec 2 amis. J'avais alors 17 ans, ce qui explique la prose hésitante... mais n'hésitez pas à me contacter pour plus d'infos, les souvenirs sont encore bien présents !
Il s'agit également de la suite du Mare e Monti Sud...
Jour 1 : Une journée étonnement agréable
En effet, cette journée qui devait être ennuyeuse s’est révélée une des meilleures du séjour. Le programme de la journée n’étant pas bien chargé (5km de route, pas de courses ni de visites…), nous avions décidé de nous reposer jusqu’à 8 heures. Nous avons quitté le camping à 09h25, pour arriver à Burgo vers midi. Après s’être renseigné sur les fontaines d’eau potable du coin (et par la même occasion s’être fait offrir une bouteille d’eau), nous avons continué sur le sentier jusqu’à la rivière que nous avions repéré sur la carte. Nous n’avons pas été déçus. Alors que nous étions posés à un endroit idéal pour la tente, une colo de marseillais est venue à notre rencontre en nous parlant d’une soi disant piscine naturelle. Après qu’ils soient partis (en nous laissant du pain), nous sommes allés voir ce qu’il en était. Nous nous sommes arrêtés 500m plus loin devant un magnifique bassin creusé par le torrent avec toboggan et tout… Nous y avons passé l’après-midi à nous jeter dans l’eau comme des fous, profitant de la première rivière qui n’était pas à sec. Enfin, nous sommes retournés à notre première halte du jour pour y planter la tente. Et l’après-midi passé à sauter dans l’eau nous ayant bien calmé, nous nous sommes endormi dès 20h15 !
Jour 2 : On croise enfin du monde
Cette journée, marquée par le fait qu’on a enfin rencontré du monde (une trentaine de vrais randonneurs) aura été une très bonne journée de grosse rando, malgré son mauvais début. Nous avons en effet étés réveillés en fanfare par une bande qui randonnaient déjà à 06h15 ! Puis nous avons du partir le ventre vide, faute de pain. Mais cela a commencé à devenir sympa quand nous avons rencontré un groupe de gars d’Anjou avec leurs sacs de 25 kgs, avec qui nous avons décidé de passer la journée. Nous nous sommes donc tous arrêtés vers 13 heures au bord du torrent dans le fond de la vallée pour y déjeuner et boire le Pastis que nos nouveaux amis avaient emmené ! S’en sont suivies deux heures de baignade (interdite) et de promenade dans le torrent pour ne repartir que vers 16h00, une fois le soleil un peu redescendu. Nous sommes arrivés à Santa-Lucia di Tallano une heure plus tard, où après un léger ravitaillement, nous avons quitté nos amis d’un jour qui eux ne coupaient pas l’étape du lendemain. Nous avons donc poursuivi notre route jusqu’à ce qu’on découvre un endroit tranquille, au pied de la chapelle Saint François pour s’y endormir vers 22h45, non sans avoir revu nos potes d’Anjou qui, en visitant la ville, sont passés faire quelques parties de cartes.
Jour 3 : Encore une journée tranquille
Toujours dans le but d’arriver plus vite à Porto-Vecchio pour pouvoir voir Bonifacio, nous avions décider de couper par la route entre Santa-Lucia et Levie plutôt que de relier ces deux villes en deux étapes comme le suggérait le guide. Au programme donc, 8,5 kms de route en plein soleil que nous avons mis deux heures à boucler. Nous avons alors eu le temps de faire quelques courses avant de manger, puis, après un petit rafraîchissement dans un bar, nous avons une nouvelle fois entamé l’étape du lendemain pour nous arrêter à l’endroit que nous avions repéré sur le road-book : un pressoir à huile abandonné au milieu d’une oliveraie. Nous y sommes arrivés vers 16h00 ce qui nous a laissé un certain temps pour nous embêter. Puis vers 18h00, alors qu’il était temps de préparer à manger, j’ai ouvert mon sac et découvert qu’il n’y avait plus de gaz : le robinet était resté ouvert et j’aurais pu exploser à tout moment ! Nous avons donc été obligé de calculer comment nous organiser pour tenir jusqu’à la prochaine épicerie avec les trucs froids qu’il nous restait ! On s’est donc retrouvés avec chacun 1 boîte de sardines et un bout de pain... Nous nous sommes endormis le ventre creux à 20h45.
Jour 4 : La galère continue
Une nouvelle fois lever à 06h30, pour ne pas perdre les bonnes habitudes. Puis nous avons entamé la montée vers l’Ospédale, entrecoupée d’escalades sur les blocs de granit jouxtant le sentier pour y admirer les panoramas. Nous sommes ensuite arrivés vers midi au point culminant du parcours (1171 m) où nous avons continué sur notre lancée (sans Camille qui, pour changer avait trop faim pour attendre) jusqu’au sommet de la montagne voisine, à 1239m pour y prendre des photos panoramique tellement la vue était magnifique (vue sur les golfes de Porto-Vecchio, du Valinco et de Santa Amanza et sur la Sardaigne, les aiguilles de Bavella et le lac de l’Ospédale !). Puis nous sommes redescendus déjeuner au col, où nous avions laissé les sacs avant de repartir escalader l’autre montagne voisine, la Punta di a Vacca Morta qui, elle, culmine à plus de 1300 mètres.
Nous sommes ensuite tranquillement descendus sur Cartalavonu où nous ne nous sommes même pas arrêtés. Nous avons poursuivi la descente vers le village de l’Ospédale où le magasin annoncé par le guide se révèle être une épicerie traditionnelle super chère et qui ne vends pas de gaz… Nous avons donc été obligés de racheter de la nourriture froide pour le soir (des sardines pour changer) et moi, contraint de traîner pour le troisième jour d’affilée des conserves de raviolis et de cassoulet qu’on ne peut pas faire cuire ! Nous sommes ensuite repartis pour trouver un endroit correct pour dormir ; mais l’étape étant très pentue, la fatigue et le désespoir font que nous nous sommes arrêtés au premier endroit venu, au bord d’une route. La nuit y a été cependant correcte, malgré encore une fois un coucher très précoce.
Jour 5 : Enfin arrivés !
Bien motivés pour la dernière étape, nous nous sommes encore une fois levés à 06h30. Mais cette étape qui était soit disant courte, s’est révélée interminable : 45min de sentier plus 8 kms de route qui n’étaient pas prévus par le guide ! Nous sommes donc arrivés à Porto-Vecchio à 10h00 et nous nous y sommes installés au camping A Matonara, recommandé par le guide du Routard et par des randonneurs que nous avions croisés. Nous avons passé le reste de la matinée à refaire quelques stocks (en particulier de gaz !). Puis l’après-midi a été consacrée à la visite et au repérage des boutiques de la ville. Après s’être renseignés sur les pizzeria sympa, nous avons choisi de souper à celle du camping. On ne regretta vraiment pas ce choix : la pizza Tomates, Fromage, Chorizo, Poivrons, Basilic, Jambon, Crème Fraîche et Oignons (sauf pour moi) était excellente, le service presque trop rapide et le cadre très agréable, le tout accompagné d’un concert de guitaristes corses. Et enfin, la journée s’est terminée par une nouvelle ballade en ville entre 22h30 et minuit, pendant laquelle nous avons rencontré encore plus de monde et de boutiques ouvertes que l’après-midi (les horaires moyens d’ouverture sont 16h30-01h00). Nous nous sommes tout de même arrangés pour nous coucher peu après minuit car le lendemain, le voyage vers Bonifacio commençait très tôt...
Hike partners:
kiwi
Communities: Randonneur
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