Hüttchopf


Publiziert von stephen , 25. März 2022 um 18:49.

Region: Welt » Schweiz » Zürich
Tour Datum:19 März 2022
Wandern Schwierigkeit: T1 - Wandern
Wegpunkte:
Geo-Tags: CH-ZH   Zürcher Oberland 
Zeitbedarf: 4:15
Aufstieg: 665 m
Abstieg: 745 m
Strecke:Steg im Tösstal – Tannen – Hüttchopf – Scheidegg - Wald
Zufahrt zum Ausgangspunkt:cff logo Steg
Zufahrt zum Ankunftspunkt:cff logo Wald

English version

Cette randonnée facile et pas trop longue au-dessus du Tösstal, au nord de Rapperswil, est idéale pour un début de printemps, quand les sommets plus élevés sone encore enneigés. Les vues sont belles et les dénivelées suffisantes pour que cela vaille la peine en termes de mise en forme physique de début de saison.

Nous laissons la voiture à la gare de Steg im Tösstal (704 m), sur la route qui va de Rapperswil à Winterthur : nous prendrons le train pour revenir à notre point de départ en fin de randonnée. Il fait gris à Lucerne et sur la première partie du trajet, mais le soleil perce au moment où nous traversons la digue du lac de Zurich avant Rapperswil, et au moment de commencer à marcher, le ciel est bleu quoique un peu brumeux. S’il fait assez chaud au soleil, ça reste glacial à l'ombre en raison d’une bise perçante qui nous oblige à garder nos gants et nos polaires chaudes.

Après un premier quart d'heure où il faut suivra la route cantonale, notre itinéraire part à gauche, dans la vallée encaissée de la Töss. Je suis surpris de voir que l’itinéraire balisé pour le Hüttchopf reste au fond de la vallée, : en regardant la carte, je pensais monter droit devant, en direction du sud. Nous décidons de faire confiance au balisage : peut-être que cet itinéraire est plus joli que celui que j’avais prévu. De tranquilles chemins agricoles nous emmènent le long de la rivière, dont l’eau est d’une limpidité totale,  jusqu'à Ohrüti (735 m), où la vallée fait un quart de tour vers le sud et s’enfonce entre des pentes boisées de plus en plus raides et élevées. Le bois doit être une source de revenus importante dans la région : le long de la piste que nous suivons, des troncs d’arbres coupés sont stockés en tas d’une hauteur impressionnante, en attendant de partir à la scierie.

Un kilomètre et demi plus loin, nous quittons la piste pour un sentier plus étroit qui franchit la rivière sur une passerelle, puis commence à monter en forêt. Sans aucune logique, ce sentier est balisé rouge-blanc, alors qu'il alors qu’il s’agit d’un banal chemin forestier comme il en existe des milliers en Suisse : il n'est pas particulièrement raide, il n'y a ni précipices, ni glaciers, ni ours, et le terrain ne présente aucune difficulté. Le sentier fait quelques lacets, puis se transforme en piste qui remonte le long d’un vallon, avant d’émerger sur la crête au niveau de Tannen (959 m). Nous rejoignons ici l'itinéraire que j'avais initialement prévu de prendre depuis Steg. Peut-être que j’aurais dû rester sur ma première idée :  l'itinéraire par la crête offrait probablement des vues plus étendues que celui de la vallée.

De Tannen, nous montons vers le sud à travers des pâturages qui attendent encore l’arrivée des vaches, puis continuons le long de la large crête herbeuse, où les passages en forêt alternent avec des paysages plus ouverts. La brume épaisse occulte les panoramas lointains, mais en même temps elle donne une qualité pastel sympathique à la couleur des collines boisées plus proches. Nous nous arrêtons pour casser la croûte dans une pente herbeuse orientée à l'ouest, baignée par le soleil et abritée du vent : l’endroit est parfait et, après avoir terminé notre salade, notre pain, notre fromage et nos œufs de Pâques (ces derniers avec quelques semaines d’avance, mais le chocolat belge n’attend personne), nous profitons d'une sieste de 20 minutes au soleil, délicieux état quelque part entre la conscience et l'inconscience, tandis qu'un milan royal tourne au-dessus de nos têtes.

Nous repartons, semblant nous diriger dans un premier temps vers le Dürrspitz encore bien couvert de neige, ses pentes exposés au nord n'ayant pas encore reçu de soleil. Puis le sentier oblique à gauche, vers le Hüttchopf encore caché par la forêt : je me demande s'il sera lui aussi décoré d’un tapis blanc. Mais peu de temps après il apparaît devant nous, encadré par un tunnel d’arbres : son sommet herbeux arrondi est complètement dépourvu de neige, il reste juste quelques plaques sur le versant. Toujours en pleine digestion, nous montons lentement la dernière pente raide jusqu'au sommet (1232 m), avec sa grande croix. La vue, magnifique dans toutes les directions, rappelle ce que l'on peut voir dans la région du Napf, avec des sommets arrondis, des vallées profondes et quelques parois rocheuses par-ci, par-là... peut-être que les vallées ici sont juste un peu plus encaissées ici que celles du Napfgebiet. J'imagine que par temps clair, on doit pouvoir voir jusqu’au massif de l'Alpstein, plus à l'est, mais aujourd'hui la brume est trop tenace pour qu'on puisse voir aussi loin.

Depuis le sommet du Hüttchopf, nous descendons en direction du sud-ouest par des pentes herbeuses. Il n’y a pas de sentier au début, mais la direction est évidente : il faut viser la selle entre Hüttchopf et Dürrspitz, où une grange solitaire flanquée d'une rangée d'arbres se trouve encore sous l’emprise de l’hiver (Überzütt, 1146 m). Une piste encore bien enneigée remonte vers le sud, avec vue sur le Hüttchopf derrière nous et les collines du Toggenburg devant. Pendant un court instant, on a l'impression d'être revenus en plein hiver, puis on émerge de l’ombre à Scheidegg (1196 m), avec son restaurant dont la terrasse ensoleillée fait le plein.

Nous descendons la route d’accès au restaurant Scheidegg sur une courte distance, puis prenons l’étroit sentier qui descend vers la droite, traversant une pente herbeuse raide et contournant la base du Josenberg. Le balisage blanc-rouge du sentier de ce matin paraît maintenant encore plus loufoque : même si celui-ci n’a rien de difficile, il est bien plus étroit et plus raide, et est pourtant balisé jaune, comme tout le reste du parcours d’ailleurs. Nous descendons à travers bois, traverserons une petite route au niveau du hameau d’Aa (792 m) et continuons à travers champs jusqu'à la rive d'un ruisseau, le Schmittenbach.

Après les paysages de montagne que nous avons vus jusqu’à présent, c’est dans la vallée du Schmittenbach que nous terminons la randonnée. Le ruisseau passe sur une série de petites cascades, en dessous desquelles des vasques d’eau calme et peu profonde doivent faire le bonheur des enfants de Wald en été : on les imagine facilement en train de barboter dans l’eau fraîche, à l’ombre des arbres. Au niveau de quelques vestiges industrielles – un ancien moulin à eau peut-être – la vallée se transforme de manière inattendue en gorge (le Sagenraintobel) et le sentier se trouve subitement loin au-dessus du ruisseau qui coule à la base de falaises assez hautes.

A la sortie de la gorge nous atteignons les premières maisons de. La gare se trouve à l’autre bout de la petite ville, il faut encore une vingtaine de minutes pour y arriver. Un court trajet en train nous ramène bientôt à Steg, où la voiture nous attend patiemment au soleil. Une bien belle randonnée dont l’itinéraire pourrait être varié presque à l’infini, il y a vraiment des sentiers partout.

Tourengänger: stephen
Communities: Randonneur


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