Vacances galloises, jour 3 : Petite excursion au bord de la mer


Publiziert von stephen , 20. August 2020 um 17:13.

Region: Welt » United Kindom » Wales
Tour Datum: 4 August 2020
Wandern Schwierigkeit: T1 - Wandern
Wegpunkte:
Geo-Tags: GB 
Zeitbedarf: 4:45
Aufstieg: 460 m
Abstieg: 460 m
Strecke:Marloes - St. Bride’s Haven - Martin’s Haven - Marloes
Zufahrt zum Ausgangspunkt:Parking de Marloes Sands, au bout du monde...

Pour la troisième journée de nos vacances au Pays de Galles, on annonce des nuages et peut-être un peu de pluie. Après deux grosses journées de randonnée en montagne, nous décidons donc de délaisser le Brecon Beacons pour une randonnée sur la côte du Pembrokeshire. Il faut presque trois heures de voiture pour y arriver, mais je sais que le paysage vaut le déplacement.

Le vent souffle fort à Marloes et le ciel est tout aussi gris que prévu… mais les paysages maritimes ont un certain charme par mauvais temps et, avantage de plus, les plages sont désertées par les touristes, laissées aux randonneurs et aux promeneurs de chiens. Depuis le parking au-dessus de la plage (que nous ne verrons qu’en fin de promenade), nous passons dans le village, puis continuons par des sentiers à travers champs jusqu’à St. Bride’s Haven, à quelques 2 kilomètres de plus au nord. Les champs sont séparés tantôt par des stiles, tantôt par des kissing gates, barrières le plus souvent métalliques dont le passage requiert une certaine sveltesse…

St. Bride’s Haven a quelque chose de breton, avec son anse flanquée de petites falaises et d’une rangée de maisonnettes blanches. Nous descendons sur la plage, étroite bande de sable et d’algues encore mouillée par la marée du matin, avec un bateau de pêche solitaire échoué au milieu. Puis nous empruntons le sentier du littoral vers le sud, entre le mur d’enceinte d’une grande propriété à gauche et les falaises à droite. Au large, trois pétroliers s’abritent des vagues atlantiques en attendant d’entrer dans le port de Milford Haven, à quelques kilomètres au sud. La flore n’a plus le même éclat que lors de ma visite précédente,  en mai 2013, mais il reste une grande variété de fleurs à voir : nous avons même aperçu des orchidées en bordure du sentier.

Nous arrivons au-dessus de la plage de Musselwick à l’heure du déjeuner : aller manger sur le sable paraît être une bonne idée. Le sentier qui y descend est aussi glissant que du verglas, il faut vraiment faire attention. Sur la plage, où quelques garçons s’entraînent au surf, il se met à pleuvoir et le vent souffle assez fort : sans endroit abrité en vue, nous remontons en haut des falaises et ne mangeons que vingt minutes plus tard, après la fin de l’averse.

Nous continuons par une série de montées et de descentes jusqu’à Martin’s Haven, port minuscule où les conditions météorologiques changent subitement. Jusqu’à ce point, nous marchions sur une côte orientée au nord, où la mer était parfaitement calme et où le vent ne se faisait pas vraiment remarquer. Mais en contournant le cap qui se trouve ici, nous passons à une exposition au sud-ouest… et c’est justement de cette direction que vient le vent qui, nous le constatons maintenant, est plutôt tempétueux. En même temps, le paysage change, les arbres et buissons de la matinée font place à de grands espaces dénudés de toute végétation hormis l’herbe, exposés à toute la force des vents prédominants. Il faut vraiment batailler pour avancer et pour ne pas se faire renverser par le vent qui semble souffler de toutes les directions en même temps.  Se parler est inutile, on n’entend rien par-dessus le vacarme de la tempête et le claquement de nos vestes Goretex. 

En bas des falaises, une mer de plus en plus agitée se fracasse contre des rochers noirs déchiquetés. Au large, les pétroliers de ce matin ont été remplacés par quelques îles à l’apparence déserte. La plage de Marloes apparaît devant : à marée basse c’est une étendue de sable magnifique entrecoupée de rochers qui avancent en ligne vers la mer, alors qu’à marée haute, elle est entièrement recouverte. Nous y arrivons un peu trop tard pour profiter de toute la splendeur de la baie : la marée est en train de monter et seule la partie centrale de la plage, là où un sentier y descend, est accessible. Nous y descendons et passons une vingtaine de minutes sur le sable, au vent, face aux grosses vagues.

Je suis surpris de constater sur ma montre que nous avons accompli plus de 400 mètres de dénivelée positive depuis le début de la randonnée : toutes ces petites montées et descentes de rien du tout finissent par faire un total respectable. Et ce n’est pas terminé : depuis la plage, il faut encore remonter de 60 mètres pour retrouver le parking et la voiture.
 

Tourengänger: stephen
Communities: Randonneur


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