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Lago Ritóm visto da ponente.
Durante il suo ultimo viaggio e a poche settimane prima della morte, Déodat de Dolomieu,
proveniente dalla Val Formazza, il 16 settembre 1801 va da Airolo a Disentis, passando per la Val Piora. La trasferta è descritta nel suo diario manoscritto:
“...et par une heure de marche penible [da Altanca] fait atteindre la vallée ditte de piora dont tout le fond est occupé par un lac du meme nom. ce lac tres poissonneu a pres de 3/4 de lieue de longueur et 500 pas dans sa plus grande largeur. il gele en hyver et alors le chemin le traverse, cependant quelques sources plus chaudes y maintiennent quelques ouvertures par les quelles le poisson peut respirer; ce lac n’occupe cependant pas tout le bassin qui lui etait primitivement destinées, vers sa tete il y a deja delaissé un espace de plus de 500 pas de longueur qui sont couverts en prairies, et ou on a construit un chalet [il delta della Murinascia e la cascina dell’alpe di Campo]. les cotes qui forment le circuit du lac sont deja degarnies de bois a cause de leur hauteur, elles sont couvertes d’une pelouse qui pendant quelques instants servent de paturage aux nombreux troupeaux qui parcourent successivement toutes ces montagnes. L’aspect de cette vallée et de son lac est singulierement sauvage quoique les montagnes qui l’environnent ne paraissent ni hautes ni escarpées, mais la vegetation est si faible, la solitude si grande, le silence si profond qu’on ne peut s’y defendre d’un sentiment de melancolie.
la route en corniche sur la cote qui borde la droite du lac conduit a un second lac distant d’un quart de lieue du premier; celui-ci dit cadain [Cadagno] beaucoup plus petit est environné d’assez bonnes prairies sur un sol horizontal aupres desquelles se trouvent les derniers chalets situés sur les hauteurs. la route continue ensuite pendant une heure en s’elevant en traversant des pelouses desertes [le Coste di Carorescio e del Piano Grande], et passant sur des cotes embarassés par des nombreuses pierres tombées des hauteurs voisines...." [sicuramente allusione alle dolomie del Pizzo Columbe].
Durante il suo ultimo viaggio e a poche settimane prima della morte, Déodat de Dolomieu,
proveniente dalla Val Formazza, il 16 settembre 1801 va da Airolo a Disentis, passando per la Val Piora. La trasferta è descritta nel suo diario manoscritto:
“...et par une heure de marche penible [da Altanca] fait atteindre la vallée ditte de piora dont tout le fond est occupé par un lac du meme nom. ce lac tres poissonneu a pres de 3/4 de lieue de longueur et 500 pas dans sa plus grande largeur. il gele en hyver et alors le chemin le traverse, cependant quelques sources plus chaudes y maintiennent quelques ouvertures par les quelles le poisson peut respirer; ce lac n’occupe cependant pas tout le bassin qui lui etait primitivement destinées, vers sa tete il y a deja delaissé un espace de plus de 500 pas de longueur qui sont couverts en prairies, et ou on a construit un chalet [il delta della Murinascia e la cascina dell’alpe di Campo]. les cotes qui forment le circuit du lac sont deja degarnies de bois a cause de leur hauteur, elles sont couvertes d’une pelouse qui pendant quelques instants servent de paturage aux nombreux troupeaux qui parcourent successivement toutes ces montagnes. L’aspect de cette vallée et de son lac est singulierement sauvage quoique les montagnes qui l’environnent ne paraissent ni hautes ni escarpées, mais la vegetation est si faible, la solitude si grande, le silence si profond qu’on ne peut s’y defendre d’un sentiment de melancolie.
la route en corniche sur la cote qui borde la droite du lac conduit a un second lac distant d’un quart de lieue du premier; celui-ci dit cadain [Cadagno] beaucoup plus petit est environné d’assez bonnes prairies sur un sol horizontal aupres desquelles se trouvent les derniers chalets situés sur les hauteurs. la route continue ensuite pendant une heure en s’elevant en traversant des pelouses desertes [le Coste di Carorescio e del Piano Grande], et passant sur des cotes embarassés par des nombreuses pierres tombées des hauteurs voisines...." [sicuramente allusione alle dolomie del Pizzo Columbe].
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