Pointe de Toules 11 octobre 2008

Quoi de plus beau que la montagne en automne? Quoi de plus contraignant qu'une activité professionnelle à plein-temps, de même qu'une vie de famille à plein-temps également...cependant, grâce à l'attitude positive de mon épouse que je ne remercierais jamais assez, l'occasion m'a été donnée de partir ce samedi 11 octobre pour une courte escapade dans le Val d'Entremont. Flanqué de mon ami Jean-Christophe, lequel est soumis au même régime que moi, nous partons aux aurores pour Bourg St Pierre d'où commence la balade. Nous avons pour but les environs de la Pointe de Toules, sommet connu des skieurs l'hiver. La direction générale est celle du Col de Lâne, mais le temps a disposition ne nous permettra cependant pas de poursuivre jusque-là. Il s'agit simplement du remake d'une balade similaire faite il y a 3 ans et dont je vous en parlais ici et dont voici l'itinéraire. Peu de choses ont changé, hormis le pont enlevé à hauteur du torrent d'Allèves sous Boveire d'En Bas. La raison, je l'imagine, est de soustraire l'ouvrage aux avalanches pendant l'hiver. A cet effet, une interdiction de passage est placée peu avant le torrent. Le quidam "engage sa responsabilité" s'il s'aventure au-delà...par bonheur, le torrent connaît un débit modéré en cette saison et se laisse franchir sans trop de risques. En progressant le paysage se découvre peu à peu : le soleil illumine le massif du Mont Blanc et ses sommets enneigés à l'ouest. Nous sommes pour notre part plongés dans l'ombre jusqu'à ce que nous atteignons les raides gazons sous la Pointe de Toule; ça grimpe sec, jusqu'à l'arête. Nous nous arrêtons toutefois 50 mètres sous le sommet, en effet des rochers abrupts nous barrent son accès. Nous longeons l'arête côté nord-est jusqu'à une vaste combe pierreuse, celle-là même qui conduit au Col de Lâne, permettant l'accès au Val de Bagnes. De là, le coup d'oeil est somptueux, du Mont-Blanc aux Combins, nous nous régalons! Le temps de quelques photos et d'un frugal picnic, nous amorçons notre descente et pouvons admirer plus bas, sous le soleil cette-fois, les mélèzes dans leur parure automnale. Quel bonheur d'être là, je n'en demandais pas plus.