Aux Monts de Bière

Lorsque le stratus recouvre la plaine et le bassin lémanique, la lumière monotone que l'on a en-dessous de la couche tape sur les nerfs. Et pourtant, il suffit de grimper un peu afin de se retrouver au soleil, par des températures souvent plus clémentes qu'en-dessous. En effet, l'air froid reste prisonnier de la couche de brouillard et ce dernier empêche le soleil de pouvoir réchauffer les couches basses. C'est le phénomène d'inversion typique: en-dessous de la couche de brouillard, la température est froide, diminue à mesure que l'on monte et remonte subitement lorsque l'on traverse la couche.

C'est pour aller voir le soleil que j'avais décidé d'aller au Marchairuz. Meteosuisse et la webcam de la Givrine montraient que l'on ne sortirait pas du côté de Saint-Cergue, ce qui a motivé mon choix.

Au départ du Marchairuz, j'ai emprunté le sentier ralliant le Pré de Saint-Livres. Cependant, avant d'entamer la descente en direction de ce pâturage, j'ai pris le chemin afin de rejoindre le chalet des Monts de Bière Devant.

Bien m'en a pris, car la vue était très dégagée et portait du Pilatus jusqu'à la Chartreuse...Toutefois, les gros lenticulaires sur le Mont Blanc laissaient présager que le beau temps ne se maintiendrait pas.

Le retour s'est fait par les Monts de Bière Derrière et le sentier des crêtes du Jura.