Col Ouest de Barasson

Il y a des buts d'excursions qui sont de grands classiques à ski. Si le ski de randonnée permet de parcourir des terrains généralement plus pentus, certaines destinations peuvent également se parcourir en raquettes. Le Col Ouest de Barasson fait partie de ces destinations. En effet, hormis un court passage juste sous le col, les pentes sont relativement douces. Cette excursion peut également être envisagée à la journée en partant de Bourg Saint-Bernard.

Ici, et comme à mon habitude, je suis parti de l'hospice du Grand Saint-Bernard pour gravir ce col.

En choisissant cette option, la journée commence par une descente, puisqu'il s'agit de rejoindre le début de la Combe de Barasson. A cet effet, il faut descendre la Combe des Morts et, juste avant de rejoindre le refuge du Tronchet, couper par dessus la tête rocheuse séparant les deux combes. On suit alors plus ou moins le tracé du chemin carossable d'été.

Une fois la Combe de Barasson atteinte, on la remonte, en restant rive gauche, jusqu'à buter contre le cirque fermant le fond de la combe. Là se trouve le passage-clé, puisqu'il s'agit de grimper la pente relativement raide (on est, par endroits, à 30°). Au sommet de la pente, il ne suffit plus qu'à suivre une vague croupe qui donne directement sur le Col Ouest de Barasson.

La chose surprenante est que ce col, contre toute attente, offre de magnifiques points de vues sur le massif du Mont Blanc... sans compter sur les sommets de la Vallée d'Aoste.

La descente s'effectue par le même itinéraire et il n'est pas nécessaire de retraverser pour aller prendre la Combe des Morts, on peut, plus bas, prendre rive droite de la Combe de Barasson.

La suite de la descente s'effectue par l'itinéraire normal du Grand Saint-Bernard.

La fermeture des installations de Super Saint-Bernard a certes apporté du calme, surtout entre l'Hospitalet et le parking. Toutefois, la trace est moins large (on ne passe plus la dameuse) et le parking moins dégagé qu'auparavant. Cela signifie que si l'on vient un peu plus tard dans la journée, on a beaucoup de peine à trouver une place convenable. Du reste, un des chanoines m'avait confié qu'ils ont dû insister afin que le parking soit denneigé. Au départ, la commune ne voulait pas du tout s'en charger. Au vu de la fréquentation, cela aurait été catastrophique.