Deisswil - Bantiger - Schönbühl

  
La périphérie de Berne est si urbanisée que l’on n'imagine guère trouver une campagne aussi préservée à quelque 5 kms de la ville.
 
Depuis la gare de Deisswil, aller jusqu’au Gasthof Ziegelhüsi et prendre à gauche l’allée située entre les deux corps de bâtiment du restaurant. Dans les hauts du village, la route se prolonge par un chemin forestier qui débouche sur des champs d’orge. Après Bantigen, la montée se fait plus raide mais offre une très belle vue sur Berne et ses environs. On peut accéder au sommet du Bantiger par différents sentiers. L’endroit est bien aménagé, avec table et bancs, et un escalier métallique fixé à la construction porteuse de l’antenne permet d’admirer la vue alentour par-dessus les arbres.
 
Je descends vers l’est en direction de Hueb. Le sentier suit brièvement la route puis repart à travers la forêt pour longer la crête au-dessus de Rotenegg. Il est bordé de fraisiers sauvages et les fraises sont mûres à point. Au sortir de la forêt, on débouche sur un paysage très vallonné de prairies et de collines boisées. Cette partie du parcours, jusqu’au Grauholz, est une des plus jolies. A Laufe, on rejoint des zones plus habitées.
 
Après avoir traversé la route qui mène à Krauchthal, il faut monter dans les prairies au-dessus de Hueb. Là, à côté d’une ferme, j’effraierai malgré moi une jeune génisse… En me voyant, elle court dans tous les sens, saute par-dessus la clôture électrique et file à l’autre bout de la prairie voisine ! Les appels familiers de la paysanne finiront par la faire revenir, mais elle continue de jeter des regards inquiets vers le chemin où je poursuis ma route, à peine plus rassurée qu’elle…
 
A la sortie de la forêt du Mattstetteberg, on peut continuer sur Bäriswil et Mattstetten. Je choisis de descendre sur Urtenen-Schönbühl, mieux desservi par les transports publics. La rumeur constante de l’autoroute, amplifiée par le vent d’ouest, gâche un peu le charme de l’endroit. Heureusement, je parviens à rejoindre un agréable chemin forestier qui suit le flanc nord du Grauholz. Je reprends le train à Schönbühl en me promettant de revenir dans cette région dont je ne connais vraiment que les deux ou trois centres commerciaux qui ont fleuri à proximité de l’autoroute.