La Fava en guise de dessert
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Les prévisions météo, assez incertaines, invitaient à la prudence en ce 5 juin 2011.
Qu'à cela ne tienne, je m'étais dit qu'une combinaison VTT-rando avec une longue partie VTT me permettrait d'envisager une descente expresse au cas où le temps venait à se gâter. J'avais déjà une idée dans la tête: enchaîner Montorbon et La Fava depuis l'alpage de Pointet en raliant celui-ci en selle.
La météo se dégradant vite dans la matinée depuis mon départ de Daillon, tous ces alpages à portée de main( Flore, Larzey,Pointet) constituaient une véritable aubaine. Hélas, toutes les fontaines attenantes étaient à sec. Ayant compté sur elles pour me recharger, j'ai dû me restreindre à une consommation fortement réduite, 75 cl d'eau et 50 cl de Rivela jaune( la couleur de la boisson a toujours une certaine importance). In extremis, avant que quelques gouttes de pluie se faufilent dans le gazon valaisan, j'ai pu arriver jusqu'au chalet situé à 2004 mètres, très bien placé au pied de la suite des hostilités. Même si j'avais laissé ma gourde ouverte à l'air libre afin de récolter le fruit de l'averse, le résultat s'est avéré assez édifiant pour ma future carrière d'acteur de Man vs Wild.
Trêve de plaisanterie, quelques éclaircies se dessinant déjà au-dessus de Montorbon, je me lançais à corps et à cris dans l'ascension de ce sommet par son arête Sud-Est( T5). A cause du retour des nuages, la descente s'est fait sans transition par le versant Sud-Est dans lequel il faut rester attentif. Vu que le risque de précipitations était déjà loin, et que la couleur du ciel m'inspirait de nouveau confiance, l'idée était de couper le plus court possible afin de rejoindre la combe située entre Montorbon et La Fava orientée Sud-Est elle aussi. J'ai perdu un peu plus d'altitude que nécessaire car je pense qu'on peut- en visant juste et bien- commencer la remontée sur l'arête vers 2200m. J'ai pris pied dessus à l'Ouest du P.2367, bien visible à cause de la tour rocheuse imposante située un poil plus à l'Est( cf photo).
Par la suite, l'arête ne pose pas de difficulté( T5) pour un randonneur qui a déjà côtoyé les terrains alternant rochers et gazon. Enfin, "la pyramide sommitale abrupte et dallée" se présente comme une difficulté certaine( PD). J'ai essayé de me servir au maximum des mottes d'herbe et des fissures dans la paroi pour me hisser de droite à gauche au sommet. Pour la descente, j'ai tenté dans un premier temps de basculer de l'autre côté( versant SW) pour revenir lattéralement sur mes pas. Mais après avoir vu des restes de corde, un passage très scabreux m'a contraint de reprendre mes marques sur l'itinéraire de montée déjà parcouru. On est toujours plus à l'aise sur les passages que l'on connaît déjà. Voyant une corde fixe suspendue au-dessus de quelques mètres de dalle lisse, j'ai décidé de m'en servir pour descendre et rejoindre la petite vire que j'avais suivie à l'aller ( pas de III). Sans la corde, cela eût été plus sage de ne pas dévier d'un pouce de mon parcours de montée.
Entre-temps, je me suis rendu compte que je n'avais plus mon natel, probablement égaré dans le bus postal.
A la descente, j'ai essayé de redescendre plus tôt dans la petite combe( T5).
En selle de nouveau, profitant du temps et des embellies de plus en plus large, j'ai suivi un single-track à partir d'une grosse mansarde appartenant au service forestier( située sous le P.1753) passant en revue différentes forêts peu parcourues. Peu après être arrivé sur une route forestière plus large, j'ai aperçu une famille qui s'écartait sur le côté pour me laisser passer. C'est alors qu'un gosse est revenu au-devant de moi au tout dernier moment, m'obligeant à user de mes freins de toutes mes forces, me permettant après une belle frayeur de m'arrêter au pied du gamin.
Tout est bien qui finit bien.
Qu'à cela ne tienne, je m'étais dit qu'une combinaison VTT-rando avec une longue partie VTT me permettrait d'envisager une descente expresse au cas où le temps venait à se gâter. J'avais déjà une idée dans la tête: enchaîner Montorbon et La Fava depuis l'alpage de Pointet en raliant celui-ci en selle.
La météo se dégradant vite dans la matinée depuis mon départ de Daillon, tous ces alpages à portée de main( Flore, Larzey,Pointet) constituaient une véritable aubaine. Hélas, toutes les fontaines attenantes étaient à sec. Ayant compté sur elles pour me recharger, j'ai dû me restreindre à une consommation fortement réduite, 75 cl d'eau et 50 cl de Rivela jaune( la couleur de la boisson a toujours une certaine importance). In extremis, avant que quelques gouttes de pluie se faufilent dans le gazon valaisan, j'ai pu arriver jusqu'au chalet situé à 2004 mètres, très bien placé au pied de la suite des hostilités. Même si j'avais laissé ma gourde ouverte à l'air libre afin de récolter le fruit de l'averse, le résultat s'est avéré assez édifiant pour ma future carrière d'acteur de Man vs Wild.
Trêve de plaisanterie, quelques éclaircies se dessinant déjà au-dessus de Montorbon, je me lançais à corps et à cris dans l'ascension de ce sommet par son arête Sud-Est( T5). A cause du retour des nuages, la descente s'est fait sans transition par le versant Sud-Est dans lequel il faut rester attentif. Vu que le risque de précipitations était déjà loin, et que la couleur du ciel m'inspirait de nouveau confiance, l'idée était de couper le plus court possible afin de rejoindre la combe située entre Montorbon et La Fava orientée Sud-Est elle aussi. J'ai perdu un peu plus d'altitude que nécessaire car je pense qu'on peut- en visant juste et bien- commencer la remontée sur l'arête vers 2200m. J'ai pris pied dessus à l'Ouest du P.2367, bien visible à cause de la tour rocheuse imposante située un poil plus à l'Est( cf photo).
Par la suite, l'arête ne pose pas de difficulté( T5) pour un randonneur qui a déjà côtoyé les terrains alternant rochers et gazon. Enfin, "la pyramide sommitale abrupte et dallée" se présente comme une difficulté certaine( PD). J'ai essayé de me servir au maximum des mottes d'herbe et des fissures dans la paroi pour me hisser de droite à gauche au sommet. Pour la descente, j'ai tenté dans un premier temps de basculer de l'autre côté( versant SW) pour revenir lattéralement sur mes pas. Mais après avoir vu des restes de corde, un passage très scabreux m'a contraint de reprendre mes marques sur l'itinéraire de montée déjà parcouru. On est toujours plus à l'aise sur les passages que l'on connaît déjà. Voyant une corde fixe suspendue au-dessus de quelques mètres de dalle lisse, j'ai décidé de m'en servir pour descendre et rejoindre la petite vire que j'avais suivie à l'aller ( pas de III). Sans la corde, cela eût été plus sage de ne pas dévier d'un pouce de mon parcours de montée.
Entre-temps, je me suis rendu compte que je n'avais plus mon natel, probablement égaré dans le bus postal.
A la descente, j'ai essayé de redescendre plus tôt dans la petite combe( T5).
En selle de nouveau, profitant du temps et des embellies de plus en plus large, j'ai suivi un single-track à partir d'une grosse mansarde appartenant au service forestier( située sous le P.1753) passant en revue différentes forêts peu parcourues. Peu après être arrivé sur une route forestière plus large, j'ai aperçu une famille qui s'écartait sur le côté pour me laisser passer. C'est alors qu'un gosse est revenu au-devant de moi au tout dernier moment, m'obligeant à user de mes freins de toutes mes forces, me permettant après une belle frayeur de m'arrêter au pied du gamin.
Tout est bien qui finit bien.
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Hurluberlu
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