Ammertenspitz

Ma randonnée à skis à l’Ammertenpass m’avait laissée sur ma faim. Le guide avait décidé de ne pas pousser jusqu’à l’Ammertenspitz et je m’étais promis de revenir sur l'Engstligenalp pour faire ce petit sommet. Ce sera ma destination de ce week-end. Le temps s’annonce une fois encore ensolleillé et il n’y a aucun risque d’avalanche.

Je connais bien l’itinéraire pour l’avoir fait le week-end précédent. Depuis la gare d’arrivée du téléphérique, il faut descendre à gauche du Berghaus Engstligenalp, passer devant le Berghaus Bärtschi et longer la piste de ski de fond dans l’axe nord-ouest du plateau, en direction du point 1941. C’est à peu près à ce niveau que je monte mes peaux de phoque.

Le parcours suit une pente relativement douce jusqu’à Schönbüel. La pente se fait ensuite plus raide jusqu’à un replat situé vers 2400 m. De là, deux possibilités : soit on suit l’arrête depuis l’Ammertenpass, soit on monte à l’Ammertenspitz par son versant Est. Je choisis la seconde option ; l’ami qui m’accompagne à raquettes passera par le col, et nous nous retrouverons au sommet.

J’attaque donc le flanc Est. La pente est assez rude et il vaut mieux bien négocier ses conversions. L’escarpement rocheux juste au-dessous du sommet oblige à faire les derniers mètres à pied. J’arrive enfin à l’Ammertenspitz, un peu fatiguée mais heureuse. C’est mon premier sommet en ski de randonnée sans guide!

Je redescends par le même chemin. La neige, sur le versant Est, est moins mauvaise que je ne le craignais ; elle est même plutôt bonne dans les deux derniers tiers de la pente. Après le replat de l’Ammerten, par contre, c’est plus difficile et il faut faire travailler les muscles. Un prétexte tout trouvé pour s’offrir un café schnaps sur la terrasse ensoleillée du restaurant Bärtschi à l'arrivée !
 
 
Cet itinéraire suit pratiquement le sentier d’été. Il est très parcouru et il y a souvent des traces de montée.