Hintere Spillgerte: Seilhandhabungstrainingstour - tour de d'entrainement de maniement de corde

Dieser einsame Gipfel zuhinterst im Diemtigtal bietet eine sehr abwechslungsreiche und überraschend alpine Bergtour. Es ist eine ideale Tour um die Seilhandhabung im Hochtourengelände zu trainieren und Anfängern das Gehen am kurzen Seil sowie Wechsel von Abseilen zu Anseilen zu üben.

La "Hinteri Spillgerte" est un sommet très peu fréquenté perdu dans le fond du Diemtigtal (Préalpes Bernoises). L'ascension de ce sommet est un tour génial pour exercer des maneuvres compliquées (changement de corde raccourcie à varappe classique à rappel etc.) de corde, la tolérance aux abîmes et la varappe à corde raccourcie - un très bon entrainement pour tous la haute montagne. En plus, surprise, le sommet est beau et la vue depuis là-haut aussi.
(version détaillée en français plus bas)

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Etwa ein drittel des Grates kann getrost seilfrei gegangen werden, etwa die Hälfte am kurzen Seil. Der Rest besteht aus Abseilstrecken und einer Sportkletterseillänge der Schwierigkeit „öppe 5a“. Klemmmaterial braucht es keines. Wo Absichern wünschenswert ist gibt es Bohrhaken.
Die Hintere Spillgerte besteigt man am besten über den Nord-Ost-Grat (=Grimmigrat). Den Anfang des Grates erreicht man als Wanderung entweder aus dem Simmental, von der Fromatthütte aus (c.a. 1h ab der Hütte) oder  aus dem Diemtigtal, aus Grimmialp (c.a. 2.5 h). Man kann gleich Absteigen wie im Aufstieg, oder über den etwas kürzeren Südgrat (=Färmelgrat) mit ein paar Abseilstellen. Der Westgrat, der von der Fromatthütte so aussieht als käme man wunderschön von der Vorderen- auf die Hintere Spillgerte, besteht leider aus leicht festgestampftem Kies.

Um den Grimmigrat zu erreichen muss man zuerst von seinem Ausgangspunkt aus nach Scheidegg (1991). Von dort aus muss man sich aus den Wegspuren eine durchgehende Spur durch die Alpwiesen finden, um etwa 200m Südlich von Punkt 2236 den Gratanfang zu erreichen.
Die erste halbe Stunde kann man seilfrei in sehr leichter Kletterei über einige leicht ausgesetzte Stellen dem Grat entlang klettern. Dabei kommt man an einer Natürlichen Felsbrücke vorbei, die von der Fromatthütte aus als Loch im Grat erkennbar ist. Nach der Felsbrücke steigt der Grat nochmal steil an und man erreicht den ersten Vorgipfel, dem Plattenturm, der schon von der Fromatthütte an seiner charakteristischen Kalkplatte zu erkennen ist. Ab hier gingen wir am kurzen Seil. Trittsichere können noch immer darauf verzichten und sich nicht zu sehr von den Gähnenden Abgründen beeindrucken lassen.
Nach dem Plattenturm wechseln sich Auf- und Abklettern ab. Sämtliche potentiell gefährlichen Stellen haben Sicherungsmöglichkeiten. Etwa eine Stunde später steht man plötzlich vor einer erschreckend Steilen und glatten Felswand ohne Umgehungsmöglichkeiten. Hier versteckt sich eine einfach kletterbare Linie: Von der tiefsten Stelle, also vom „Pass“ aus, kann man gut sichern. Zuerst muss man etwa fünf Meter gerade hinaufklettern und dann flach nach links auf einem schwach ausgeprägten Bödeli hinaus in die ausgesetzte Felswand. Immer schön den Bohrhaken nach. Sobald es nach etwa fünfzehn Metern wieder gerade hinauf weitergeht, befindet man sich quasi mitten in einer grossen Felswand mit etwa 100m Luft unter dem Hintern. Dies ist eine super Stelle um Anfängern ein erstes Mal zu zeigen, wie sich ausgesetztes Sportklettern in Mehrseillängen anfühlen kann. Auf den letzten vier Metern hat man logischerweise extrem Seilzug und hat das Gefühl einen Elefanten hinter sich herzuschleppen. Aber die ganze Seillänge überschreitet nie das 5a.
Es gibt auch die Möglichkeit abzukürzen und vom Pass aus direkt gerade hinauf durch einen Kamin hochzusteigen, statt nach links aufs Bödeli hinaus. Es sieht aus wie ein 6a, aber mit Friends und Keilen nicht absicherbar und dürftig mit Haken ausgerüstet. Wer das 6a beherrsch kann sich also getrost dort hinaufwagen – es sieht super anmächelig aus! (siehe Kommentar von Aendu weiter unten)
Nach dieser Seillänge bleiben noch etwa zwanzig Minuten chraxeln auf dem nur noch schwach ausgeprägten Grat bis zum Gipfel. Das Gipfelbuch scheint noch nie ausgewechselt zu sein und die ersten Einträge gehören eigentlich in ein archäologisches Museum. Die Aussicht, die Ruhe und Einsamkeit dort oben sind genial.
Der Anfang zum Abstieg über den Färmelgrat ist ein Stand, etwa 30m westlich des Gipfels. Dort muss man etwa 10m abseilen. Es folgen etwa 200m Gratkletterei im 1. bis 2. Grad fast ohne Höhenverlust. Wo es plötzlich nach sehr schwieriger Abkletterei aussieht trifft man plötzlich auf einen weiteren Stand, von dem aus man wieder etwa 20m Abseilen kann. Danach folgen nochmal etwa 150m Gratkletterei ohne Höhenverlust. Dieses Stück ist sehr Ausgesetzt, aber der Fels ist durchgehend gut. Und wieder stösst man auf eine Abseilstelle und seilt noch ein letztes Mal 20m ab.
Hier angekommen kann man das Seil, den Helm und was auch immer man noch an Sicherungsmaterial mitgeschleppt hat einpacken. Denn es folgt ein Abstieg im Kalkkies. Vom Grat aus links runter kommt man zuerst mit etwas gut schauen, wo man hinsteht und je länger je mehr mit einfach auf dem Kies runterrutschen. Ab Punkt 2227 gewinnt man rasch und über einfache Alpwiesen wieder den Ausgangspunkt am Nordostgrat.
Das nächste Kühle Bier befindet sich in Grimmialp oder in Blankenburg. Der nächste kühlende See befindet sich etwa drei wunderschöne Wanderstunden weiter nördlich – der Seebergsee. Auf dem Weg dazu kann man sich auf der Stierberg-Alp auch kühles Bier finden.
Weitere Infos und mehr Bilder findet ihr in den jeweiligen Artikeln von Aendu, Cassenoix, und Fenek.
Viel Spass!

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Des point de départ possibles sont la « Fromatthütte » depuis le Simmental ou Grimmialp dans le Diemtigtal. Bien que « Färmel » ait la route la plus proche, ce n'est pas pratique comme point d'accès parce-qu'il faudrait d'abord faire un monstre détour pour contourner tout le massif des Spillgerte et du (Diemtigtaler) Rothorn.
Le tour logique est de monter par la crête Nord-Est, nommée Gimmigrat, avec son pont de rocher naturel et redescendre par la crête Sud, qui s'appelle Färmelgrat. La crête Ouest, ayant l'air très tentante depuis la Fromatthütte, ne consiste que de gravier qui fait semblant d'être du rocher de varappe. Chapeau à celui qui ose s'y balader...
Durée: 4h depuis la Fromatthütte, 3h pour la crête pour monter, 1.5h pour la crête pour descendre.
Aucun matériel de coinsage n'est nécessaire pour ce tour. Tous les endroits dépassant le degré 3 sont bien équipés de pitons. Par contre je conseille de mettre un casque, car ce n'est pas un tour ou des masses de varappeurs ont débarrassé les parties un peu caillasseuses de leurs pierres tombantes...

D'où qu'on vienne il faut d'abord accéder à la « Scheidegg » (1991m), depuis laquelle on se faufile dans la pente sans chemin très claire pour arriver au début de la crête, env. 200m au sud du point 2236. La première partie de la crête peut être escaladée sans accordage, pour retrouver la sécurité des pieds et du sens de l'équilibre. Après une demie heure on passe à côté ou par dessus (suivant ce qu'on préfère) du pont naturel, bien visible depuis la Fromatthütte. Après celui-ci la crête devient plus raide sur un passage avant qu'on arrive sur le premier avant-sommet, le Plattenturm. Celui-ci est formé par une grande surface de rocher presque plat du côté nord-ouest. C'est sur ce sommet que des montagnards pas trop casse-cou devraient s'encorder.
A partir d'ici tous les endroits ou l'on le désirerait sont dotés de pitons de qualité suffisante. Il suit une montée est descente d'un avant-sommet à l'autre sur du terrain qui est toujours entre le 1er et le 3ème degrés de difficulté. A deux endroits, descendre en rappel peut faire du sens pour des débutants.
Après à peu-près une heure de grimpade de plus on se trouve soudainement devant un mur d'un air vachement difficile d'accès et incontournable. C'est la partie qui a une longueur de cordée du degré 5a. On peut bien assurer depuis le petit col avant la falaise. La voie monte d'abord tout droit quand après cinq mètres elle suit un rebord à gauche. On suit se rebord (très bien doté de pitons) sur dix mètres. Une fois qu'on a l'impression de se trouver au milieu d'une monstre falaise surplomb et sans fin, la voie vire à droite et on monte les derniers quatre mètres jusqu'au relais. C'est un très chouette coin pour passer avec des débutants pour leur montrer à quoi peut ressembler du vide sous le cul, sans dépasser le 5a.
On peut aussi prendre un raccourci et monter tout droit depuis le col en suivant la grosse fente. Ca a l'air de faire un 6a, mais presque inassurable avec du matériel de coinsage et à peine équipé de pitons. Mais ça a l'air horriblement tentant! (Voir aussi le commentaire de Aendu)
Après cette longueur de cordée de varappe il ne reste plus que vingt minutes de terrain facile jusqu'au sommet. Le livret du sommet date d'il y a quinze ans et n'est toujours de loin pas plein! Alors attention - il n'y a ni Kiosque ni automate de bière fraiche...
On peut redescendre par le même endroit avec les mêmes difficultés comme à la montée. Mais la descente suivante es plus rapide est plus variée:
A dix mètres à l'ouest du sommet se trouve un premier relais depuis lequel on descend en rappel environs dix mètres à pic pour atteindre la crête sud de la montagne. En suite on suit la crête Färmelgrat sur cent ou deux cent mètres. Quand le terrain devient un peu aventureux un relais facile à découvrir offre l'option de faire encore une descente en rappel d'à peu près vingt mètres. Après cette descente suivent encore cent mètres de plus sur la partie de la crête la plus exposée du tour, au bout de laquelle se trouve le dernier rappel. Après les vingt mètres on peut ranger la corde le baudrier (et pour les soucieux le parachute et dieux sait quel autre matériel d'assurage) dans les sac et descendre à gauche (vu depuis le dernier relais) dans la caillasse sèche jusqu'au point 2227. Depuis là on peut traverser les pâturages faciles pour retrouver le point de départ du Gimmigrat.

Le prochain endroit à bière fraiche se trouve à Grimmialp ou à Blankenburg, au fond de la vallée. Le prochain lac rafraichissant est le Seebergsee (très, très fréquenté les week-end) à trois heures de
marche au nord, avec l'alpe Stierberg, qui elle aussi a de la bière fraiche.
Vous trouveres d'autres infos et plus d'images dans les articles de Aendu, Cassenoix, et Fenek.
Bonne grimpée!