Une classique par nivologie douteuse que j'ai toujours du plaisir à faire découvrir aux amis de passage, la dernière fois c'était avec un camarade russe installé à Toronto et sa fille de St Petersbourg...les 2 exclusivement russophones, j'avais du dérouiller ma pratique du russe pour leur faire admirer la Jungfrau au loin. Cette fois-ci c'était plus détendu avec 2 copains parisiens + ma grande poussinette de 17 ans, toujours partante pour un gavage de poudreuse - que papa promet à chaque fois évidemment ! Bah le concept est extensible et chacun sait qu'il n'y a ni mauvaise neige ni mauvais skis, juste de mauvais skieurs.
On a passé la journée à trainer et à faire des pauses et des siestes afin de laisser au soleil le temps de faire fondre la vilaine croute de pluie sous les chalets de Dündenalp. Au dessus, la neige était plutôt sympathique et les conditions, plus sûres que ce que l'on pouvait craindre, permettaient de skier à peu près toutes les pentes sous le sommet même les plus redressées. Mais le soleil était tellement incendiaire devant le chalet qu'il a fallu se résoudre à rejoindre Griesalp vers 14h, 1h plus tard aurait surement été mieux.
Re-pause buvatoire sur la terrasse à discuter du programme du lendemain - afin d'associer Agnès, on est finalement allés faire du ski de fond aux Rasses où les conditions étaient encore tout à fait convenables. François, débutant complet sur les lattes étroites, s'est d'ailleurs débrouillé comme un chef...avant de reprendre courageusement le train à Yverdon pour rentrer à Paris le soir même - on ne l'enviait pas !
: grand beau doux puis chaud (0° au départ, iso 0° 3000m), vent NW modéré au sommet.
du jour : la route de Tschingel à Griesalp est encore enneigée mais ce n'est plus très épais, 2-3 déchaussages nécessaires. Tb enneigement au dessus. < 1800m, neige meuble tassée couverte d'une vilaine croute de pluie - descendre le plus tard possible pour qu'elle fonde ! Plus haut, 30-40cm de neige récente déjà tassée et humidifiée mais encore très agréable à skier avec un minimum de détermination. Croisé une douzaine de personnes sur l'itinéraire, déjà bien tracé mais les pentes sont larges et plusieurs variantes de descente sont possibles. Un autre groupe à tracé en direction du Bundstock mais fait 1/2 tour au pied de la partie raide. Risque 3 annoncé > 1800m, mais nous n'avons pas perçu de signaux particulier - bon l'itinéraire est une classique par ce degré de danger.
Accès : route de Tschingel dégagée au noir. 10 CHF/jour de péage, qu'on avait oublié de payer...mais le garde veille au grain et on retrouve une amende de montant équivalent au retour sur le pare-brise. Le car postal s'arrête incompréhensiblement à Kiental en hiver (en été il monte à Griesalp), ce qui oblige à prendre la voiture (50mn de Berne).
Restauration : accueil dans la grande tradition CH-allemande à l'auberge de Griesalp, pourtant assez classieuse (organisation de séminaires & co) : le patron explique lapidairement qu'il n'accepte les cartes qu'au delà de 25 CHF avant d'appliquer un taux de 1€ = 1 CHF à François qui nous offrait gentiment la tournée. L'aimable conversation a dû contenir 3 phrases. Bref nous continuerons à passer toutes nos vacances familiales dans les Dolomites...
Alpin_Rise
hat gesagt: Nicht vergessen: In der Schweiz bedeutet
Gesendet am 19. März 2019 um 17:04
"gastfreundlich", dass der Gast freundlich zu sein hat ;-) Wenns ans Einkassieren geht, sind manche in dieser Ecke besonders fleissig. Gleichen Effort wünsche ich mir für den öffentlichen Verkehr bzw. den Schneetourenbus - aber der bezahlt ja keine Parkgebühr.
> que j'ai toujours du plaisir à faire découvrir aux amis de passage
Darum war ich März 2017 übrigens mit meinem dir bekannten Besuch aus F-D-RO auf dem Chistihubel, bei ähnlich zweifelhaftem Schnee...
G, Rise
PS: Im Aargau liegt das Kiental troztdem nicht ;-)
Kommentare (3)