Passage du Dérochoir


Publiziert von Piccolo_M , 1. September 2018 um 18:39.

Region: Welt » Frankreich » Haute-Savoie
Tour Datum:27 August 2018
Wandern Schwierigkeit: T3+ - anspruchsvolles Bergwandern
Wegpunkte:
Geo-Tags: F 
Aufstieg: 850 m
Abstieg: 850 m
Zufahrt zum Ausgangspunkt:Plaine-Joux en voiture par Passy et Plateau d'Assy

Bien qu'ayant fait dès 1990 de très nombreuses randonnées en France depuis la Suisse, ceci est mon premier rapport pour une balade faite totalement hors de Suisse. Il faudra que je rattrape mon retard!
En 1999 j'étais déjà monté au Passage du Dérochoir depuis les environs des Chalets du Souay avec ma fille cadette alors âgée de 14 ans, mais malheureusement mon appareil photographique a disparu avec la pellicule à l'intérieur lors de ma randonnée suivante et je n'en ai pas pu garder d'images.
L'année passée, ma fille aînée et son mari ayant fait une balade au Col de la Portette qui leur avait beaucoup plu, je m'étais promis que si ma condition physique me le permettait encore à plus de 70 ans je les emmènerais voir ces lieux.
C'est ainsi que partis de Suisse le matin même du 27 août pour une destination proche de Sallanches nous nous sommes décidés au dernier moment pour cette randonnée.
En 1999 il était encore possible de monter en voiture presque jusqu'aux Chalets du Souay, ce qui était bien agréable. Maintenant il faut faire à pied environ 2 kilomètres de plus dans chaque sens en passant par Barmus depuis Plaine Joux.
Contrairement à ce qui est écrit dans l'excellent rapport illustré avec humour de Visinand (Passage du Dérochoir et Col de la Portette, randonnée d'été depuis Plaine Joux en dessus du Plateau d'Assy sur Passy), il est préférable de parfois suivre la route d'alpage plutôt que d'emprunter des raccourcis trop raides.
Depuis Plaine Joux il nous a fallu près d'une heure et demie jusqu'à Ayères des Pierrières. La beauté du paysage qui apparaît souvent entre les arbres fait oublier la monotonie de la route.
C'est à Ayères des Pierrières que débute le sentier pour le Dérochoir. Après quelques centaines de mètres il y a de plus en plus de pierres à enjamber avant que ces pierres ne deviennent de grands blocs rocheux qu'il faut contourner ou qui servent de passage. Heureusement les nombreux points rouges indiquent bien le cheminement à suivre. On se trouve brusquement devant une dalle inclinée qu'il faut gravir. Ayant un peu moins de force et de souplesse qu'autrefois j'ai eu un peu de peine dans ce passage alors que ma fille et mon beau-fils n'ont eu aucun problème. Un peu plus loin dans une zone de verdure nous avons fait une petite halte de quelques minutes avant de nous attaquer au franchissement de la muraille munie de cordes dont la plupart sont neuves, de mains courantes, d'échelles ou d'étriers qui sont parfois bien utiles pour de simples randonneurs.
A partir de cet endroit la balade est réservée à des personnes bien habituées à la montagne et bien équipées même s'il n'y a pas de réelles difficultés. Comme ma fille désirait que nous ne nous tenions pas à la même corde, nous sommes montés l'un après l'autre par tronçons en nous attendant chaque fois. Il nous a donc fallu près d'une heure pour franchir ce dénivelé d'à peine plus de 100 mètres.
Par peur de perdre mon appareil photographique à un endroit où je ne pourrais pas le rechercher, je l'ai enfermé dans mon sac jusqu'au moment où nous avons rejoint la crête.
En 1999 nous nous étions partiellement retrouvé dans le brouillard mais en ce 27 août la vue était splendide. Nous arrivions même à distinguer la région du massif de Belledonne.
Après une pause casse-croûte d'environ trois quarts d'heure il nous a bien fallu redescendre. De nouveau ce fut par tronçons l'un après l'autre. Comme j'étais le dernier j'ai pu constater combien nos techniques étaient différentes: alors que ma fille et mon beau-fils se retournaient et descendaient en arrière les passages munis d'étriers, je suis descendu en avant comme s'il s'agissait d'escaliers, m'appuyant seulement sur les rochers avec les mains. Je ne me suis retourné que pour les échelles.
Alors que les cordes m'avaient été bien utiles à la montée pour me tirer un peu et ménager mon effort dans les jambes, c'est à peine si je m'y suis tenu à la descente. Déjà en 1999 j'avais trouvé que le passage du Dérochoir était plus facile à la descente qu'à la montée. Cela n'empêche rien au fait qu'il faut rester prudent et attentif car une glissade serait plus que simplement désagréable!
Nous avons de nouveau fait une petite pause dans la verdure. Parti ensuite en premier, je me suis soudain trouvé nez-à-nez avec un bouquetin qui n'a manifesté aucune crainte, a traversé le chemin et a continué de brouter paisiblement malgré ma présence à moins de 20 mètres.
Le passage de la dalle ne m'a posé aucun problème à la descente. J'ai attendu un moment mes deux compagnons un peu en-dessus d'Ayères des Pierrières. Finalement c'est peu avant la tombée de la nuit que nous sommes arrivés à Plaine Joux où nous avons encore mangé un excellent repas dans le restaurant qui était encore ouvert avant de rentrer chez nous en Suisse.
J'étais heureux d'avoir encore pu faire cette randonnée après les ennuis de santé que j'avais eus ces dernières années. Ma fille et mon beau-fils ont aussi eu beaucoup de plaisir lors de cette balade.

Tourengänger: Piccolo_M


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